samedi 10 juillet 2010

SHANGHAI

Les photos de SHANGHAI

Arrivée sous la pluie et la grisaille, brouillard ou pollution ? Sûrement un peu des deux. En tout cas, la pluie ne m'a pas quitté.
Et grâce à la pluie, la température tombe très vite, Entre Hong Kong hier j'ai perdu pas loin de dix degrés. Qui seront retrouvés dès qu'il y a un rayon de soleil. Humidité en sus.

Je loge dans un petit hôtel qui dans une vie antérieure (à l'époque de sa construction, il y a 15 ans...) devait être pas mal du tout. Dans une rue commerçante mais avec pas trop de circulation. Bruyant quand même avec murs en papier, et comme les chinois n'ont aucun respect pour autrui, je profite, comme les autres de leurs conversations à haute et intelligible voix. Qu'ils soient en réunion dans leurs chambres (porte ouverte) ou dans le couloir.
Il nécessiterait un rafraichissement général, par manque d'entretien, comme partout en Asie. Mais et surtout que les femmes de ménages apprennent à nettoyer ! En quinze jours elles n'ont pas fait la poussière. Juste changer les serviettes et remettre la couette, pas même retendre les draps. C'est l'hôtel le plus dégeu de tout mon voyage. J'ai des photos.

La circulation anarchique, les klaxons à coeur joie, les vélos et scooters sans lumière et sur les trottoirs. Vélos sans lumière, passe encore et je peux éventuellement comprendre qu'ils n'en soient pas équipé, mais les scooters ont tous un phare, alors pourquoi ne l'allument t'ils pas ? Et d'autant plus dangereux qu'entre le tiers et la moitié des vélos et scooters sont électriques et donc silencieux ! Et qu'ils roulent à contre-sens même sur leurs pistes cyclables. En nombre, et sur les grands axes, séparés du trafic à moteur par une barrière de cinquante centimètres de hauteur. Les autos ne s'y aventurent pas et les cyclistes bien assez dangereux entre-eux.

Pour passer inaperçu dans de grandes avenues peu et mal éclairées ?
Les piétons sur un passage, c'est vraiment un obstacle à contourner (si on peut) par tout les moyens !

Ambulance, je n'en ai entendu qu'une en quinze jours, la statistique des accidents de même qu'au Cambodge, où je n'ai pas non plus souvenir d'en avoir entendu, pas plus que de pompiers d'ailleurs. Donc soit il y a peu d'accidents, soit ils les laissent mourir sur le bas-côté !

Les panneaux indicateurs de nom de rue, en chinois et en anglais, mais malheureusement pas à chaque carrefour.

Etonnant, très étonnant, je n'arrive pas à accéder ni à mon blog http://jlgtour2010.blogspot.com/ ni à mes photos.http://picasaweb.google.com/asiantour2010 Ni à Facebook, A chaque fois un message d'erreur : "La connexion avec le serveur a été réinitialisée pendant le chargement de la page." Ni sûrement à beaucoup d'autres. J'ai réussi à contourner la censure assez facilement pour picasa, en remplaçant le .com par .es. Mais cette astuce ne fonctionne pas pour blogspot ni pour FB.

Ici, pas de Fashion victimes. Autant la mode à Hong Kong est complètement délirante, autant ici elle doit ressembler à ce que nous portions dans les années d'après guerre. Et les boutiques sont assorties !
Peut-être que dans l'hyper centre, je verrais plus fou, mais je n'en suis pas sûr.

Fumée dans les restaurants et autres lieux publics, ils n'ont pas encore appliqués les mesures de Hong Kong, c'est vrai que les cigarrettiers sont un lobby puissant avec 1 milliard de fumeurs !

Même si un restaurant est ou paraît propre, (et que tu y manges bien) ce n'est pas le cas des toilettes, définitivement ils auraient besoin des leçons d'une femme de ménage portugaise !

Peu de vendeurs de rue ! Est-ce interdit ? Mais quand même quelques uns la nuit à même le sol sur Yanchang Road et plusieurs "restaurateurs" de fortune qui grillent des brochettes ou cuisinent quelques bricoles sur leur espèces de vélos-cuisines-resto ou sur un simple brasero au coin de la rue.

Chasse d'eau à tornade, pas efficace, il faut au minimum tirer l'eau deux fois si tu veux pas que ça reste t'en as toujours une qui remonte ! Pas très écologique ces cuvettes !
Dans la plupart des bars, restaurants, et petits commerces, le tiroir caisse, c'est juste un tiroir normal dans lequel on enfourgue les billets en vrac. Pas de caisse enregistreuse, bonjour la compta pour les impôts.

Faut être patient pour manger avec les baguettes et pas être nerveux lol

Mais où sont les crevettes, seul endroit où j'ai vu des minets (en version occidentale) travailler c'est dans les salons de coiffure. (jusqu'à minuit), je n'en ai pas vu dehors. Ni dans la rue, ni dans un bar ?
D'ailleurs, d'une manière générale, j'ai vu peu d'enfants ou d'adolescents dans les rues ? Sont-ils tous volontaires à l'Expo ?

Je pense définitivement qu'il y a une taille maximale à ne pas dépasser à la croissance d'une ville. Passé une certaine taille, tout ou presque devient sous-dimensionné. Aussi bien les trottoirs du centre historique remodelés trois fois, que les stations de métro, les boulevards ou les autoroutes surélevés à huit pistes . Encore heureux qu'ils n'aient pas les moyens de s'acheter une voiture.
Vingt millions d'habitants sur une surface de deux fois le canton de Vaud de GE avec une voiture pour 30 ou 50 habitants. Heureusement que le nombre de nouvelles immatriculations est limité à 50'000 véhicules par an.
Vont-ils rajouter une nouvelle voie super-express au 3e ou 4e niveau ??? Où et comment cela peut-il s'arrêter ? Automatiquement, par instinct de conservation ? Comme les gens dans un bar ou une discothèque ? Qui lorsqu'une certaine densité est atteinte, les gens s'en vont instinctivement par "étouffement".

Ras le bol des gens qui te foutent le parapluie dans la gueule et qui te bousculent sans arrêt-
Distance entre les stations de métro et de bus en kilomètres, et non en centaines de mètres comme chez nous. Mais pourquoi les arrêts de bus ne sont-ils pas plus près des stations de métro ? Rien n'est fait pour faciliter le transbordement d'une ligne à une autre !


VW a fait fortune ici, taxis et police
Peu voire très peu de chiens et chats, ce qui ne m'a pas empêché un soir de mettre un pied dedans en sortant et de poser l'autre pied dans un dégueulon en rentrant.
Dans une grande partie de ce qui fut la French Concession encore beaucoup de rues en largeur originales et allée ombragée par platanes et vraiment très sympa de s'y promener, par beau temps, c'est ombragé et plus frais et par averses c'est un peu abrité.

En plus, pendant deux semaines j'ai eu des voisins chinois bruyants, voire très. Ce soir j'ai des voisins ?? espagnols qui regardent le match ! Pas de soucis pour connaitre l'état du match !

Shanghai sous la pluie, c'est bien, il fait un peu moins chaud. Mais ça doit vraiment être pas mal avec le soleil. Faudra..............

Une journée à l'expo, c'est finalement assez !
Les photos de l'expo, c'est ici !
Trop de monde, même si l'expo est dimensionnée pour recevoir plus d'un million de visiteurs pas jour et que ce jour là nous n'étions que 300'000. Malgré tout c'est la queue partout et tout le temps. Au minimum une heure de queue pour entrer dans un pavillon, j'ai lu que certains pavillons avaient jusqu'à NEUF heures de queue pour entrer. Et voir quoi ? ce que l'office du tourisme ou le ministère de l'industrie cherche à promouvoir ? Le plus intéressant pour moi, reste l'enveloppe, la vision architecturale extérieure où chaque pays à

Les mères chinoises sont aussi connes que les autres à se traîner dans une expo avec les bébés et poussettes !

dimanche 27 juin 2010

HONG KONG


Les photos de HONG KONG

Insaisissable Hong Kong, en tout cas en dix jours, tellement tout est démesuré, millions d'habitants, insaisissables eux aussi, en tout cas pour ceux que j'ai essayé d'approcher.

Jamais le hong kongais ne croise ton regard, et quand par hasard tu échanges quelques mots parce qu'il est venu vers toi pour te demander qu'est que tu fais comme job et/ou ton numéro de téléphone, il te regarde à peine. Et ensuite pendant des heures il t'ignore totalement, sans un regard, jusqu'au moment où il décide de revenir avec la question suivante !
Et si par hasard tu frôles quelqu'un, il sursaute effrayé comme si un volcan explosait à deux mètres.
Indéchiffrable attitude. En tout cas pour moi.

Insaisissable pour l'appareil photo aussi, arrivée par un temps maussade, je n'ai pas bénéficié de soleil, mais de pluie, d'orages et de ciel gris, juste quelques éclaircies de temps en temps, mais insuffisantes pour réussir à faire des photos depuis les points de vue intéressants.
Insaisissable par l'écriture et la langue dont la graphie et les sonorités nous sont totalement inconnues.

Les chinois c'est comme les arabes, dès qu'ils parlent tu as l'impression qu'ils s'engueulent. Et voyager en avion avec des chinois/es qui décident de tenir meeting dans le couloir et sur les sièges derrière le tien, nécessite des boule Quiès.

Attention aux plans de ville à l'aéroport, même si la publicité est en anglais le plan est en chinois ! Vérifier avant de se servir !

Sympathique, le verre d'eau qu'on te sert dès que tu t'assied dans un restaurant. Mais surprenant que l'eau soit chaude, dépendant parait-il de la météo extérieure ! Version Hong Kong d'une habitude nord américaine. Mais pas ou très peu de bistrots (excepté Starbucks et un pub...) et très peu de terrasses à même le trottoir. Juste des restaurants, éventuellement avec terrasses, mais sur le toit ou le décrochement d'un immeuble. Et pas de vue, puisque entouré de tours.

Dégueulasse les mecs qui se raclent la gorge pour cracher. cela les aide-t'il à pisser? et que dire des présomptueux qui se tiennent à un mètre de l'urinoir et qui arrosent généreusement le sol en plus de leurs godasses ! J'ai vu un panneau "One step forward" autrement dit : Fais encore un pas en avant !
Mais pas de contraventions pour ceux là, mais pour ceux qui fument dans les lieux publics, l'amende est à 5'000 dollars soit plus de 700 francs ! Dissuasif ! quand donc nos politiques adapteront les tarifs des contraventions à notre niveau de vie ! Mais à part ça, j'ai quand même fréquenté quelques bars à karaoké où l'interdiction n'était pas respectée. Y aurait-t'il des bars plus égaux que d'autres ? comme disait Coluche.

Difficile de se promener et d'apprécier la ville, vu le mauvais temps et la chaleur, étouffante et l'humidité, en plus de la pluie, on est quand même au bord de la mer.
Par contre froid voire trop froid dans les boutiques et autres centres commerciaux dont la ville regorge, tellement il y a débauche de climatisation (réglée à 16 ?), alors que dehors il fait 35. Et il suffit que l'on passe devant les portes des magasins pour prendre un courant d'air glacé qui rafraîchit la rue. Les mesures d'économie d'énergie ne sont pas encore applicable par ici.

jeudi 17 juin 2010

KUALA LUMPUR

Les photos de KUALA LUMPUR


Passer de Siem Reap à Kuala Lumpur, c'est passer de la fin du 19ème siècle européen au 21ème siècle le plus moderne. En moins de 2 heures le dépaysement est total. J'adore les deux !

L'arrivée en ville depuis l'aéroport, une heure de bus, on traverse les plus grands lotissements de pavillons de banlieues que j'aie jamais vu, et d'une densité ! J'ai tenté quelques photos depuis le bus et l'avion, mais elles ne reflètent pas la vision que j'en ai eue.

KL, capitale de la Malaysie, c'est Singapour sur collines c'est le Lisbonne de l'Asie ! Modernité et hyper développement en plus. Un mélange de vieux quartier chinois et de gratte-ciels récents.

Et des prix européens dans la plupart des bistrots, dont la qualité est très variable et n'est en rien reflétée par le prix.

Et partout, il leur faut au moins dix minutes pour te servir un expresso ! Et ce n'est pas par manque de personnel.


Mais je n'en ai pas vu grand chose, je suis beaucoup resté à l'hôtel, me suis forcé d'écrire pour mettre ce blog à jour. De l'abnégation comme dit David. Définitivement la prochaine fois ce sera ou le blog ou les sorties, bars, discos & amants, (ce qui est aussi une façon de découvrir une ville et un pays et sa population) mais en tout cas pas les deux. Je te laisse imaginer mon futur choix.

De toute façon, je ne suis resté que deux jours, et pour une fois je n'avais pas la prétention de tout voir.
Je suis juste sorti hier après-midi voir les Petronas tower de près, mais hélas journée sans soleil, donc photos grisouilles.
C'est moins impressionnant que ce que le chiffre de 451,9 mètres laisse supposer. Que tu sois à distance, en sortant du monorail, (un moyen efficace et rapide de traverser la ville tout en ayant une vue depuis une certaine hauteur) la vision est telle que je les croyais construites dans un fossé, ou au pied tu n'as pas l'impression d'une hauteur pareille. C'était pourtant les plus hautes du monde de 1998 à 2004. Est-ce du à l'entourage de gratte-ciels qui font déjà une cinquantaine d'étages au moins ? Ou un effet de perspective !



Je loge dans une petite guesthouse très sympa, en plein coeur d'une débauche de shoppings mall, tous plus luxueux les uns que les autres. C'est là devant le bien nommé "Pavilion" et sa magnifique fontaine en cristal "Lalique" que j'ai vu la plus grande concentration de crevettes fashion victimes au mètre carré de mon existence. Et les quelques centaines de mètres de rue qui relient la dizaine de malls, le plus grand podium de défilés du monde.

Journées chaudes et sèches et temps agréable en soirée, mais malheureusement impossible de diner tranquille, la coupe du monde de football omniprésente en terrasse comme à l'intérieur, et ce n'est pas un grand écran au fond du bistrot, mais sur tous les murs avec haut parleurs distribués.

Hier soir, mercredi 16, j'ai mangé européen, au Finnegan's Irish Pub un succulent et énorme (j'ai pas pu finir) jarret de porc accompagné de...... choucroute et vu l'omniprésence des écrans je n'ai pas échappé aux pronostiques des différents présentateurs et analystes, 2 à 0, pour les plus optimistes ou 3 à 0, voire pire pour les autres. En attendant mon jarret de porc, j'ai regardé les dix premières minutes du match Espagne - Suisse. La danse du ventre !! Les suisses ont pas touchés le ballon, ils ont rien vu. Je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à ma réflexion sur la fin du 19e et le 21e siècle. Un monde d'écart !
J'ai fini mon super repas et suis parti à la mi-temps, boire un verre au BlueBoy, et voir à quoi ressemble le KL gay dans un pays musulman. Très intéressantes et très chaleureuses expériences.

Ce matin en passant l'immigration à l'aéroport, la préposée me demande si j'ai regardé le match hier soir, moi interloqué, pas sûr d'avoir bien entendu, je lui fais répéter la question. Je réponds non, et soudain en reprenant mon passeport je comprends pourquoi elle me demande ça ! Je lui demande qui a gagné et.... la Suisse 1 à 0. Pas certain de mes oreilles, je file sur du wifi vérifier sur la Tribune. Oh surprise j'ai raté ça ! Ce moment historique ! Bon, aucun regret, vu ma passion du foot ! Et j'ai quand même passé un super moment au BlueBoy. :-)

lundi 14 juin 2010

ANGKOR

Les photos d'ANGKOR


"Lorsque les tours d’Angkor Wat, caressées par la lumière dorée du soleil couchant, se reflètent dans les bassins, on imagine sa splendeur d’antan, à l’époque du règne de son édificateur, le Roi Suryavarman II. En son centre se dresse le temple avec ses cinq tours en forme de fleurs de lotus et dont la principale se dresse fièrement vers le ciel, à 65 mètres de hauteur. Sculptées dans la pierre, des danseuses ornent de nombreuses parois de ce complexe monumental édifié au XIIe siècle. Le temple d’Angkor constitue un important symbole national, il représente la culture khmère, mais aussi le peuple cambodgien d’aujourd’hui. Son effigie orne par ailleurs le drapeau national et les billets de banque. " in Kuoni Asie


Encore une fois, je n'ai qu'un conseil, regarde les photos ! Ca vaut largement mieux que tout ce que je peux écrire, tellement c'est grandiose. Bon ok, sur les photos, tu n'as pas la chaleur, la moiteur la brulure du soleil (j'ai réussi à prendre un coup de soleil sur mes avant-bras pourtant déjà bien bruns !).
Tu n'as pas le sable, oui le sable ! Oui du sable brun, du sable jaune, du sable rouge. Il y a tellement de sable, qu'on pourrait se croire en bord de mer avec la brousse derrière, manque juste la mer. Je suis curieux de savoir pourquoi tout ce sable ici ? Faut que je trouve un géologue.
Et si certains temples ont de la peine à se tenir droit et debout, ce n'est pas uniquement à cause de leur âge (entre 800 et 1200 ans) ou l'emprise de la savane depuis leur abandon au16e siècle, c'est aussi parce qu'ils sont construits sur du sable, on pourrait presque dire château de sable.... sauf que le sable est entouré de pierres sculptées.
Magnifique, Tous pareils, tous différents


La prochaine fois, oui car je reviendrais ! je me lèverais encore plus tôt, vers 4 heures du matin pour être à pied d'oeuvre, de chef-d'oeuvre devrais-je écrire au pied des temples, car il faut les escalader pour profiter pleinement de l'architecture et de leur majestuosité. Je suis chaque fois parti de l'hôtel à 8 heures mais c'est déjà trop tard et le soleil cogne déjà fort, alors je te dis pas à midi et en fin de visite vers 14 - 15 heures, c'est juste trop. De toute façon, après 5 heures de visite, c'est un peu l'overdose de temples, de chaleur, de photos, les batteries sont à plats. Les miennes et celle de l'appareil photo.






Et à chaque temple, le même rituel, les gamins, voire les plus grands qui te proposent boissons, cold drink, guide book, postcard, avec un certain sens de la conversation pour certains, tu pars quand, ah bon alors n'oublies pas les souvenirs pour tes amis, ok reviens me voir à la sortie du temple, etc. Pour autant que la sortie soit du même côté, car on rentre dans un temple par l'est, et bien souvent on le traverse intégralement (entre 600 et 1000 mètres) pour ressortir à l'ouest, c'est le sens sacré.
On est loin, très loin du harcèlement thaïlandais, où on te poursuit, t'attrapes par le bras pour te fourguer tout et n'importe quoi, Pourvu que les khmers gardent leur sourire et leur gentillesse bon-enfant et ne se transforment pas en harceleurs thaïs et ne commencent pas à vendre tout et n'importe quoi sous prétexte d'Angkor Wat, avec ou sans logo d'ailleurs. Ici ça reste gentillet, bon enfant.



Dimanche, troisième jour, trop chaud et surtout beaucoup trop de touristes (en majorité chinois, mais ça doit pas être mieux quand les européens ou les nord américains débarquent) lol. Mais heureusement dimanche bien accompagné.
J'ai très nettement préféré visiter les temples avec peu de monde, pour certains ça ne pose pas de problèmes, les tours opérateurs les ont écartés de leur circuit ! Et c'est dans ceux là que j'ai rencontré des cambodgiens très sympathiques. Mon guide à Bakong, un ouvrier du chantier de restauration qui se propose de m'accompagner autour des ruines alors que je lis le panneau explicatif, le courant passe alors banco ! Et en plus de ses explications, il connait très bien tout les coins et recoins du temple, y compris les moins visités !! ;-)
Les moines avec qui j'ai papoté pendant plus d'une heure de la culture khmer, des temples, de leur vie et du bouddhisme.

samedi 12 juin 2010

SIEM REAP

Les photos de SIEM-REAP

Mercredi 9
Après une dernière soirée à Phnom Penh avec un dîner excellent entourés d'amis dans un restaurant école pour jeunes de la rue "Romdeng" une petite nuit, des adieux humides et me voilà parti pour Siem Reap en bus très confortable mais pour six heures de voyage quand même. Sur des routes goudronnées, mais pas forcément toutes neuves ou pas finies. Six heures pour faire à peine plus de 300 km, ça nous fait un tout petit 55 km/h de moyenne.
Avec un seul arrêt à Kampong Thom, à peu près à mi-parcours, où j'en profite pour manger quelques fruits frais et mûrs comme on ne les trouve pas en Europe ! mini-ananas et mini bananes.


Très jolie petite ville de province, en tout cas pour ce qui est du centre historique, traversée du nord au sud par la rivière du même nom, dont les berges ombragées permettent de très agréables flâneries, car l'intérêt de la partie plus récente de la ville, voire de sa proche banlieue n'offre aucun, absolument aucun intérêt. Sur les grands axes en direction d'Angkor ou de l'aéroport, ce n'est qu'hôtel de luxe après hôtels de luxe, voire encore en construction. Ce qui promet pour le futur !!



Mais heureusement, le quartier autour du vieux marché, avec ses
immeubles de l'époque coloniale française est bien préservé, même si hélas les trois-quarts ont étés transformés en pub, café, restaurants, galeries, etc A tel point qu'ils ont renommés la 8ème rue "Pub Street" c'est tout dire.
Et fréquentés par énormément de touristes. Et encore nous sommes en basse saison. Je n'ose imaginer la haute saison. Et comme en Thaïlande l'alcool moins cher que chez eux permet à de nombreux européens et européennes de se comporter d'une manière dont ils auraient honte chez eux.


Ici le scooter est roi, c'est le scooter à tout faire, véhicule de déplacement famillial - comme pouvait l'être la Fiat 500, la 4cv Renault ou la 2cv Citroën en Europe à la fin des années 50 - J'en ai même vu avec cinq personnes à bord, ok avec deux bébés, mais quand même !
Heureusement la majorité ne s'ont occupés que par deux ou trois personnes.
Véhicule tracteur pour remorque en tout genre dont le plus commun est la calèche "tuktuk", mais aussi remorque de transport ou remorque étalage pour y vendre soit des fruits et légumes, soit artisanat soit pièces de rechange en tout genre.
C'est le véhicule de toute la vie. Ca commence à l'adolescence pour draguer et ça finit par promener famille nombreuse et grand-parents le dimanche.
J'ai essayé d'en photographier quelques uns, mais pas facile. Il faut avoir la camera prête au bon moment, ce qui est très rarement le cas.
Et tout ceux qui n'ont pas les moyens de s'en acheter un, ce qui est encore le cas de la majorité, utilisent vélos, tuktuk ou mototaxi.

mercredi 9 juin 2010

PHNOM PENH

Les photos du chapitre 


Samedi 5
Après une nuit solitaire et réparatrice, - mais avec un réveil en fanfare et tambourins, car il y a funérailles juste à côté de ma guesthouse, qui ne s'appelle peut-être pas pour rien : LastHome ! - je suis en forme pour une première promenade dans les rues de Phnom Penh, et jusqu'au quai Sisowath au bord de la rivière Sonlé Tap à la jonction avec le Mékong.



C'est une grande ville, deux millions d'habitants quand même pour la "colline de Penh" (27 mètres) mais on dirait un chef lieu provincial tant c'est calme, pas l'excitation et la vie trépidante d'une capitale. En tout cas dans ce quartier, et peu de circulation automobile, on a juste les tuktuk, en réalité, et grande différence avec la Thaïlande, ce ne sont pas des minibus ouverts, mais des remorques genre calèche attachées à un scooter, voilà pourquoi c'est poussif... CQFD.




Les gens sont moins agressivement "vendeurs" de leur services : tuktuk Sir, mototaxi Sir, massage Sir, sunglasses Sir.... qu'à Bangkok ou Phuket. Ils ont aussi moins le sourire cousu sur leur visage. Ce qui ne les empêchent pas de sourire aussi, mais au moins en temps opportun.

Tout se paie en dollars, mais ils ont rarement de la monnaie de 10$ et la petite ils te la rendent en riels à un cours......... à eux !

Tout le monde parle anglais et bien mieux qu'à Phuket et en Thaïlande, alors qu'il y a 30 fois moins de touristes, et que la scolarisation n'est de loin pas totale. Y compris les gamins de 6-8 ans qui veulent te vendre de l'eau dans la rue, engage la conversation et où tu vas et tu reviens et tu te souviens de moi tu reviens ici vers moi etc.

Et ma première promenade se termine par une douche monumentale, même à l'abri d'un grand arbre, l'orage qui menaçait depuis un moment a éclaté ! J'aurais mieux fait de traînasser à Wat Botum, le temple à côté du coiffeur de rue et de mon arbre. ;-)
C'est ici qu'en 1930 un charmant jeune novice doux et agréable, est venu passer quelques mois. Par la suite il a changé son nom et sa gentillesse : Pol Pot !!
Faut toujours se méfier des jeunes novices trop doux MDR


Dimanche 6
Re-réveil en fanfare...... les agapes de funérailles ici c'est deux ou trois jours et c'est à table toute la journée. Et après un petit en-cas au club de la presse (FCC : Foreign Correspondent's Club) très sympa bistrot, très bien situé au bord du quai, fauteuils confortable et wifi !
Visites, très bien accompagnée, du musée national, pas grand chose à en dire, et surtout du palais royal et de la pagode d'argent. Bâtiments et intérieurs magnifiques, photos.

C'est quand même fou que chez les peuples les plus pauvres on trouve le plus d'or et d'argent en parure de bâtiments !

Ensuite courte visite au Russian market, énorme bazar où on trouve absolument tout : du t-shirt à la quincaillerie en passant par restauration, électricité et artisanat.

Lundi 7
A propos de novices trop doux, j'ai visité l'horreur du régime de Pol Pot, l'ex-école S21 devenue en 1975 la plus importante prison "Tuol Sleng", où plus de 14'000 personnes ont été torturées, avant d'être assassinées à Choeung Ek (Killing Fields) durant les années du régime génocidaire. Seules huit personnes ont survécus.



Les poubelles et autres containers pour ordures ménagères sont inexistants, comme un peu partout en Asie du sud-est. Elles sont abandonnées au coin de la rue pour que la voirie puissent les enlever, et en attendant avec la chaleur et l'humidité ambiante -entre 33 et 37degrés- bonjour la décomposition et les odeurs !!
Mais cela permet aussi un certain tri sélectif, puisque plusieurs personnes vont dépecer les "sacs poubelles" afin d'y récupérer, qui les bouteilles en plastique, qui les boites en alu, etc. et ainsi générer une économie souterraine de subsistance.


Voilà pour Phnom Penh où j'ai passé presque cinq jours alors que j'en avais prévu trois et où comme d'habitude je n'ai fait qu'entre apercevoir les beautés.
Et où certains me voient déjà marié. C'est juste un joke ! Mais c'est vrai que si je suis resté plus que prévu c'est à cause de lui.
Mais ça je pourrais aussi l'écrire pour chacune ou presque des villes où j'ai passé. :-)

D'ailleurs faudra que....... (refrain connu...)

vendredi 4 juin 2010

Les cambodgiens aussi fidèles que les thaïs ?

19h, après une petite douche, je pars en quête d'un bar sympa et accueillant cité dans le Lonely Planet et sur internet, pas loin de ma guesthouse (normal, non ?) je le trouve sans trop de difficultés après avoir méticuleusement étudié deux plans de la ville. Sur le premier les rues sont numérotées, ce qui est l'usage ici et sur l'autre elles sont nommées pas facile de s'y retrouver. Enfin je trouve mon bar le "blue chilli" il est vide à cette heure exception faite du boss et d'un client anglais. Je commande une bière locale (Angkor 2USD) et les questions fusent tu t'appelles comment, tu viens d'où, etc... Normal dans un bar de civilisé, on n'est pas en Europe ici. Et la conversation s'engage sur les mérites du FC Barcelona de Messi & co. Pendant que le mec de Manchester et le boss évaluent les techniques respectives des clubs anglais et espagnols que j'écoute d'une oreille distraite, le staff arrive, et chacun veut savoir qui je suis.... Je commence à mater un petit loulou discrètement pendant qu'ils font la mise en place de la terrasse. Le boss me vante sa soirée drag show, je lui dis que je suis rassasié et que j'ai surtout envie de dormir SEUL ! Récapitulons pour ceux qui aurait manqué le début, Je suis arrivé à Phnom Penh il y a à peine 2h30 après des vols sans histoire de Phuket que j'ai quitté tôt (très) ce matin après une nuit épouvantable et trop courte. Coucher plus tard que prévu, car adios à des amis madrilènes, trop dormi la nuit précédente, diarrhée et pour couronner le tout à 5h45 un appel d'un mec de Barcelone qui s'inquiète de mon sort. (je ne sais pas de qui il s'agit, je lui dis de rappeler en septembre !) Aéroport de Phnom Penh, c'est un peu le même bordel qu'à Denpasar, avec l'avantage ici, le bancomat est avant l'immigration, par contre tu n'as pas le choix de la monnaie : US dollars un point c'est tout. Monnaie nationale le Riel (KHR) tu oublies, bon peut-être que les appareils ne seraient pas assez gros pour contenir les milliard nécessaires. 1 franc = 3600 riels Tu remplis tes 4 demandes, visa douanes etc, et hop manque la photo passeport, No soucis, tu paies 2 $ (2,5CHF) et c'est eux qui vont te la webcamer. et si tu n'as que des billets de 100$ pas de soucis, tu paies en Baths thaïs. 100 THB=3,6 CHF Finalement c'est plus rapide et quasi plus simple qu'en Indonésie. T'attrapes un taxi à la sortie, prix fixe pour aller en ville 7$ ! Juste un petit problème c'est pas une voiture c'est un tuktuk, et c'est lent, et il fait chaud et la pollution (ok, moins importante qu'à Jakarta) te brûles les yeux bon finalement tu arrives à ton hôtel après avoir expliqué dix fois que non tu veux aller à celui-là et pas dans un autre où le chauffeur touche une commission. Et évidemment, il n'a pas de monnaie sur 10 $, il veut prendre le solde en pourboire ! Je fais du change à la réception de l'hôtel et lui donne 1$ de tip. On peut reprendre sur les mérites du foot... à la 3e bière je sens un besoin naturel et me dirige vers le fond du bar, quand j'en ressors le petit loulou me saute dessus et on s'embrasse (moi pas farouche), on se câline il veut venir quasi de suite à mon hôtel sinon à minuit quand il termine ! Je réussis péniblement à m'en détacher, (ça virait à l'acharnement) et reviens finir ma bière. Arrive quelques nouveau clients, dont un qui doit être français si j'en juge l'accueil que lui fait le personnel. Je lui dis bonsoir et la conversation s'engage, c'est un nouvel expatrié qui après avoir passé un mois de vacances au Cambodge est retourné en France faire ses valises, fermé boutique et loin les soucis de sarkoziland, il revient aujourd'hui pour s'installer ici, après un mois en son pays natal. On parle de tout et de rien, des soucis (ou des facilités) pour monter des business selon les pays, des tracas administratifs, des impôts, et aussi des mecs et serveurs présents. Et là tout de go, il me présente son mec, son boyfriend.......... ben c'est juste celui qui m'a sauté dessus il y a pas 1/4 d'heure. Et qui dès qu'il peut m'envoie des oeillades. On boit encore une tournée et je me casse. Deux cent mètre plus loin qui vois-je arriver en courant qui veut absolument monter dans ma chambre demain à midi. Je tente de le décevoir en disant que demain est un autre jour que je ne sais à quelle heure je vais me lever ni ce que j'irais visiter et que je ne peux l'assurer d'être dans ma chambre à midi. Rien n'y fait ! Il viendra demain. Et moi je serais entrain de visiter le palais royal ou les berges de la Tonle Sap, juste avant qu'elle ne se jette dans le Mékong. Sinon il me semble que les cambodgiens ont le sourire moins facile ou moins systématiquement vissé à la figure. Bien que je connaisse au moins un thaï (et pour cause) qui n'a pas le sourire cousu sur sa tête.

vendredi 14 mai 2010

Mauvais plan, très mauvais plan

Oui, mauvais plan ! Après plus de deux mois de voyage et découvertes, de changements d'hôtels et d'avions tout les deux ou trois jours, de marches, de safaris, de langues et de personnes étrangères, de soirées et de fêtes, d'aventures plus ou moins rocambolesques; dont les deux dernières semaines en compagnie d'un ami genevois qui m'a rejoint à Bangkok pour visiter la Thaïlande ensemble.
Mon corps et ma tête ont senti la nécessité de quelques jours de "vacances", de me poser quelques jours au même endroit, de m'y reposer et de pouvoir mettre à jour blog et photos.
Car si pendant la première partie de ce périple, j'ai réussi tant bien que mal à écrire tout les deux trois jours quelques lignes pour alimenter cette chronique, depuis que je suis en Thaïlande et surtout les 15 jours avec mon pote, impossible car le soir, au lieu de me pencher sur le clavier, on se penchait sur quelques bières. Ce qui au demeurant est fort sympathique et je ne le regrette en aucun cas, mais ça ne fait pas avancer le schmilblick comme disait Pierre Dac

Et donc pour me reposer, j'ai jeté mon dévolu sur Patong sur l'île de Phuket, où nous avions passés quelques jours au début de notre séjour thaïlandais.
Vu qu'à Patong il n'y a rien à faire et rien à voir si ce n'est plage et shopping et que ça c'est pas ma tasse de thé.
Rien à faire excepté bars, discos et dragues et ça c'est ma "cup of tea" ;-) MDR :-)
Mauvais plan.
J'ai un pote qui travaille ici depuis de nombreuses années et qui connait bien (trop bien ? ) les soirées et l'ambiance locale. Il m'a permis de découvrir en deux jours ce que j'aurais mis une semaine à appréhender seul.
Mauvais plan, oui et non, car si depuis trois semaines que je suis là, je n'ai pas publié grand chose, j'ai quand même enrichi mon journal intime de quelques belles pages, voire de très belles connaissances. Et que de nouvelles gens ai-je découvert, en moyenne deux ou trois par jour. Merci a tous pour les heures diurnes et nocturnes merveilleuses passées en votre compagnie.
D'accord il ne sera pas publié, mais pour moi il est important.

Mais bon cela aurait-t'il été réellement différent ailleurs ? A Bangkok ou Sydney ? Me connaissant suffisamment (depuis le temps que je me fréquente) Je ne crois pas. Donc finalement peut-être pas un si mauvais choix.
Puisque en fin de compte, les photos sont à jour et légendées et que je me remets à écrire.
Bon, maintenant reste plus qu'à rassembler les souvenirs et mettre à jour les semaines précédentes.

mercredi 14 avril 2010

PHUKET


Les photos de Phuket


Quoi dire de l'île de Phuket et de Patong, qui ne soit ni cliché, ni déjà dit et redit dans tous les guides de la planète, que ce soit en bien ou en mal ? Et bien pas grand chose, les guides ont raison. Quelques paysages magnifiques, des thais magnifiques (comme d'habitude) et juste un peu plus vénaux que d'habitude. Qu'ici tout est pour le bien du touriste, enfin surtout pour son porte-monnaie. C'est les trois S (Sea, Sex, Sun) ou les trois B (Bouffe, Baise, Baignade) puissance X. Auquels on devrait rajouter BANQUE.

jeudi 8 avril 2010

JAKARTA

Les photos du chapitre

Brèves mais puissantes impressions sur cette mégalopole (env. 14 millions d'habitants) la onzième au monde d'après les dernières statistiques. Et environ 23 millions d'habitants avec les banlieues ce qui en fait la deuxième plus grande zone urbaine au monde !

Contrastes quartier neufs de tours résidentielles de trente ou quarante étages ou plus, perdu au milieu de bidonvilles. Et semblant avoir poussés comme des champignons après l'orage au milieu d'un pré.

Je suis vraiment pas resté assez longtemps, faudra revenir...... leitmotiv, employé trop souvent durant ce voyage !

L'horreur, la circulation omniprésente avec ses gaz d'échappements, ici pas de pot catalytique.
C'est le Bangkok que j'ai connu il y a dix ans en pire !
La pollution que même les lunettes ne suffisent pas à protéger. Les yeux qui piquent au bout de cinq minutes, tellement ils ont reçus de particules. ! Chaque fois que tu rentres à l'hôtel, c'est une douche !

Et comment se déplacer dans cet enfer de bagnoles qui n'avancent pas ? Et bien tout simplement avec le métro local. Le transjakarta busway, une espèce de métro (même système d'accès et de transbordement) de surface, mais en version autobus qui circule dans des couloirs ultra-réservés avec un système d'accès par passerelle au centre des avenues, Juste aux carrefours où ils perdent un peu de temps dans les embouteillages. Sinon c'est relativement confortable et rapide !



Visite étonnante au centre historique de Jakarta, tout d'un coup on se croirait à Amsterdam, immeubles, grand-place, touristes, vélos, tout y est ou presque même la pluie (en tout cas au moment où j'ai passé) Juste la différence de température sème un léger doute. Et je me réfugie au Restaurant Batavia, pour voir les lieux et mangé une morce. Magnifique et excellent, ok pas donné l'assiette (petite) de spaghettis a la vodka, gambas et oeufs de lombe (110 000 IDR soit env. 9 euros) et une petite salade du jardin (6 euros) mais vraiment très bon et dans un cadre magnifique. C'est quasiment les prix d'Amsterdam aussi !
Et oh surprise les murs des toilettes sont couvertes de photographies de grands maîtres dont beaucoup homo-érotiques.
Evidemment, comme d'habitude les photos sont ici .

Où marcher si ce n'est sur la route ! Les trottoirs sur-occupés et glissants (pire quand il pleut) par les vendeurs ambulants, mais à demeure avec leur étalage à même le sol, les charrettes de beignets, fruits, jus etc. les "restaurants" plus ou moins permanents.
Les scooters quand la route bouchonne.
Et finalement la route n'est pas plus dangereuse que les "trottoirs" !

lundi 5 avril 2010

KUTA

Arrivée au Rosani, lente pénible et difficile, ni le guide ni le chauffeur n'ont entendus parler de cet hôtel, même s'ils connaissent la rue principale, le nom ne leur dit rien. C'est vrai qu'ils doivent être davantage habitués à véhiculer des touristes de 4* et 5* plutôt que des backpackers comme Raphael et moi ! Ce matin déjà, il nous avouait que c'était la première fois qu'il venait au Nakula Familiar, et qu'il avait du chercher où était la rue !

Lente, parce que l'on traverse toute la zone touristique de Kuta et qu'il y a embouteillage permanent, même si la circulation est à sens unique.
Pénible, parce qu'après une journée de visites, je suis fatigué et j'ai envie d'une douche et d'une bière. Pénible parce que tenter d'expliquer au guide et au chauffeur avec un mauvais plan et pas de connexion wifi, si ils connaissent Melasti une des grandes rue de Kuta, ils ignorent totalement où la rue Lebak Bene peut bien se trouver c'est pas facile, surtout avec leur anglais.
Mais heureusement que j'ai de bons yeux et qu'au détour d'une ruelle j'ai vu le panneau de la rue, sinon on tournerait encore dans Kuta. Le chauffeur et le guide étant plutôt perdu avec le nom et l'adresse de mon hôtel. Et trop fiers pour demander.
Difficile car ma réservation ne leur est pas parvenue ! Et pour cause, je n'ai pas validé ma résa sur le site online qui me voulait trop d'infos, et qui m'apparaissait pas trop sérieux ?! Et j'ai bien fait puisque finalement je négocie un meilleur prix (30USD) net à la réception au lieu de 37USD la nuit plus 26 frais et commissions en ligne !

Kuta, ça ressemble à Rimini, Costa Brava ou autres cités méditéranéennes, ce n'est sur une seule rue que boutiques de mode, de souvenirs de pacotille, de bars et restaurants. On pourrait se croire au bord de la grande bleue, si ce n'était la chaleur et l'humidité, n'oublions pas que nous sommes plus près de l'équateur que du tropique du Capricorne.

Et sa plage de rêve dont les surfeurs du monde entier viennent pour ses rouleaux parfois dangereux.

Mais plage sale, chargée de détritus laissés par les baigneurs d'ici ou d'ailleurs.
Anecdote : je parle avec un serveur d'un petit bar sympa -le BaliJoe- de la propreté de la plage, de la ville et de leurs déchets, il me dit que ce sont des déchets venus de la mer ! Je rétorque oui, emportés d'une plage par une marée et rapportés par une autre, il acquiesce et me dit que les jeunes font davantage attention à l'environnement. Sur ce il prend quelques serviettes en papier pour essuyer la selle de son scooter trempée par la pluie et les jettes par terre sans plus se soucier d'environnement, ni d'écologie.

Mais bon ils recyclent quand même, peut-être pas tout, mais c'est déjà un bon début. Les bouteilles d'Absolut et de CocaCola sont réutilisées pour vendre de l'essence pour scooter, à chaque coin de rue. Et ces stations services rudimentaires sont un vrai business supplémentaire pour ces petits multi-commerces.

Et les couleurs rose, verte, bleue, fluo (kitsch dirions nous) utilisées partout et pour tout, panneaux publicitaires, pâtisseries et même poussins vivants teints !
Le plus moderne côtoie le plus ancien, voire d'un autre siècle ! Le système de distribution d'essence pour scooters, le bureau de poste avec son pèse-lettre sorti du temps.
Les nombreux bars et restaurants avec musique en live, et bons orchestres !
Les aquariums un peu partout, même là où on s'y attend le moins ! Au toilettes de l'aéroport, et je n'en ai fréquenté que deux, Bali et Jakarta. Je ne peux assurer que ce soit le cas dans tous les aéroports indonésiens.

Travail des enfants omniprésent, faiblesse du capitalisme ou richesse de l'apprentissage à la vie communautaire et familiale ?

Age légal ou âge de participer à l'économie familiale ?

Peut-être que dans certaines banlieues si ont les obligeaient à travailler pendant leur temps libre après l'école, plutôt que d'aller glander en bande..............

jeudi 1 avril 2010

Tour de l'ile

Petit, tout petit tour de l'ile, en compagnie de Raphaël, d'un guide et d'un chauffeur, dans un 4x4 climatisé et rien que pour nous. On commence par visiter différents artisans, dont chacun des villages à sa spécialité artisanale.
Le batik ici, la sculpture sur bois là, la peinture là-bas, c'est davantage une promenade shopping que culturelle, mais notre guide comprend vite que nous n'achèterons rien. Même si la découverte de ces artisans et de leur travail est magnifique. Bien que d'une créativité plus semi-industrielle qu'artisanale.



Nous enchaînons sur un spectacle de danses traditionnelles balinaises, (on devrait d'ailleurs plutôt parler de théâtre dansé), c'est l'histoire du bien et du mal version Bali. Toute l'histoire en 60 photos sur BALI - danse
ensuite la cascade de Tegenungan puis le temple Goa Gajah et grotte "Elephant" a Bedulu où les moines se retirent pour méditer, voire dormir au frais. et pour entrer dans un temple et ses trois cours intérieures, il faut se couvrir les jambes d'un sarong et accessoirement offrir 1000 roupies au loueur. Moine ou commerçant ? Qui sait ?

Et pour le lunch, quoi de plus beau que la couronne du volcan Batur et son lac culminant a 1717 mètres.
Ensuite visite de plantations familiales à Seribatu, de café, de cacao, d'épices et je découvre le café le plus cher et le meilleur du monde ? selon eux. C'est un café fait avec des grains mangés par une espèce d'animal local le luwak (paradoxurus), qui se transforment chimiquement dans son estomac et ensuite évacués par voie naturelle. Puis récoltés et travaillés comme des grains normaux. J'ai goûté pour vous, c'est pas le meilleur café que j'aie bu, peut-être est-ce du à leur façon de le préparer. Mais surement le plus cher (15 000 roupies, prix moyen d'un petit noir en ville, ****) la tasse de dégustation, que nous avons partagée Raphaël et moi. Par contre leur gingertea, leur lemon gras tea et leur chocolat sont vraiment excellent.


Et puis, ça manquait à la journée, alors que nous arrivions au temple de Gunung Kawi water temple (le bien-nommé) quelques gouttes et l'orage nous est tombés dessus. Visite rapide du temple sous la douche et découvrir que la salle de réunions cérémonies principales -qui permet surtout la socialisation des familles locales, les villages étant parfois assez éloignés les uns des autres- (l'équivalent de nos chorales ou autres sociétés de gymnastique) est aussi utilisée comme court de tennis entre deux cérémonies ! Le jour où l'on verra nos cathédrales désertes transformées en bowling, court de tennis ou mini-golf ce sera peut-être le début de la fin de la morosité économique de nos églises.

Juste pour finir et profitant d'un cessez l'eau (on dit bien cessez le feu, alors pourquoi pas : cessez l'eau ? ) A l'entrée, on te propose d'acheter des bananes pour les nourrir, mais mis à part le fait qu'ils sont déjà nourris par les gardiens, cela les rends agressifs ! visite au temple sacré des singes qui ont élus domicile dans le temple. Je découvre parmi la ribambelle de macaques, un bébé protégé par sa mère qui s'adonne en compagnie d'un autre de ses congénères à en dépouiller un troisième, qui a très visiblement l'air d'apprécier ça !


Voilà, ma rapide, trop rapide visite de quelques lieux de Bali se termine et notre chauffeur nous ramène, qui à l'aéroport, qui directement à mon nouvel hébergement à Kuta. Effectivement, plutôt que de dormir un nuit de plus à Denpasar et de prendre un taxi demain matin, j'ai pensé plus pratique et plus économique de m'y faire poser à la fin du tour.

mercredi 31 mars 2010

BALI

Les photos de BALI

Arrivée à Denpasar, capitale de l'île au Nakula Familiar Inn, petite pension de famille rustique, dont la construction va dans tous les sens et dont tu te demandes quel est l'architecte qui a fait les plans.... ou si ce ne sont pas plutôt des bâtisses qui évoluent en fonction de l'arrivée de nouvelles générations.
On me reçoit avec le sourire (comme partout ici) et je loue une chambre à 100'000 IDR (8 EUR) pour moi tout seul et un lit immense et en parfait état. C'est le meilleur matelas que j'ai eu jusqu'à présent !
C'est cool, je pose mon sac et tente un petit tour du quartier, rien d'extraordinaire à cette heure là, et je rentre dodo, il est 23 heures. Deux heures du mat à Sydney et suis debout depuis 8h. Il est grand temps de me reposer.

Mardi 30
Debout 8h30, travaux sur la maison d'à côté et circulation de plus en plus intense depuis 6h ! Petit déjeuner en compagnie de Raphaël, un psychologue jurassien qui tente un tour du monde en 10 mois. Mais qui en réalité l'a déjà commencé il y a longtemps, ce n'est pour lui que les étapes suivantes. Aujourd'hui, Il veut aller a Ubud centre culturel de l'ile. Je le questionne un peu sur les moyens de transport locaux dont le "bemo" minibus taxi collectif à tarif négocié et toujours plus cher pour le touriste !

La matinée passe à étudier le plan de ville et lire quelques infos dans le Lonely, à faire la différence entre Kuta, Sanur, Ubud, Denpasar et les autres villes de l'île, mais qui, pour un étranger ne font qu'un. Et surtout à rédiger et mettre à jour textes et photos des jours précédents. !
En plus, internet et le wifi sont peu courant par ici.

Premières impressions

Les trottoirs sont défoncés et ils sont d'une hauteur, pas loin de quarante centimètres ce doit être pour éviter que les motorisés les utilisent comme chaussée, la pollution, les taxis et bemo qui te harcèlent

Si tu survis a traverser la rue ici, je pense que tu survis partout
Je connais des mères européennes qui seraient mortes de trouille à voir leurs bambins évoluer à pied ou à vélo sur les routes de Bali. Presque pas de passages à piétons, pas ou peu de feux rouges, pour autant qu'ils soient respectés. Des vélos et des scooters à contre sens dans les rues à sens uniques, etc. Mais à première vue, il ne me semble pas qu'il y ait plus d'accidents qu'en Europe. Sinon j'aurais du en voir quelques uns.
Le casque a l'air d'être obligatoire, mais si les parents sur le scooter en ont, les deux gamins coincés entre eux n'en ont pas ! Et j'ai aussi vu deux musulmanes voilées et sans casque, la passagère étant en amazone !

Peu de femmes voilées à Bali, si l'Indonésie est musulmane, l'île est hindouiste.
Des temples et des divinités partout, des offrandes partout. Normal pour l'île aux milles temples, et où chaque maison chaque famille possède le sien.






Finalement, juste deux heures de marche dans la chaleur moite de la ville, juste pour appréhender un peu la couleur locale, et m'acheter un pantacourt avec passes pour ceinture. Important la ceinture, elle permet d'attacher plein de choses, dont l'appareil photo ! Et je cherchais un pantacourt vraiment court, style short au dessus du genoux, mais je viens de comprendre pourquoi ils n'en fabriquent pas. C'est religieux. C'est impudique..... de montrer ses genoux et ses coudes, mais à voir les chemise et t-shirts les coudes sont déjà passés à la trappe !

Je suis surpris par le peu d'espace entre les gondoles dans les grands magasins et de l'abondance du personnel, tant masculin que féminin jeunes pour 90% il y en a au moins un par mètre carré. Je me demande ce qu'en penseraient nos services du feu. Et quel doit-être le CA pour payer autant de personnel, même si ils sont payés au lance-pierre. Bon, pour eux c'est toujours mieux que de glander a demander l'aumône ou vendre n'importe quoi dans la rue.

Je croise un vélo chargé d'une énorme cage avec une dizaine d'étages et quelques centaines de poussins, jusque là, rien que de très banal, oui sauf que les poussins sont teints de toutes les couleurs, comme nous on teint les oeufs de pâques, mais nos oeufs ont des couleurs moins kitsch ! Je n'ose les prendre en photos. Par contre j'ai osé avec les pâtisseries !
Je rentre assoiffé, juste pour l'apéro. Seul problème, il n'y a pas de bistrots ! Et les deux restaurants que cite le "Lonely Planet" sont fermés !
Je me rabats sur des jus de fruits trouvés et négociés dans une épicerie, car ici en tant qu'étranger tu es obligés de marchander partout et tout le temps. C'est la règle du jeu, tu es touriste donc tu dois payer plus. Le tout est de savoir combien en plus.



Je trouve un "restaurant" juste à côté d'un Internet café et je m'arrête là pour ma première "Bintang" la bière quasi unique de l'île, et un poisson grillé devant moi et sur la rue !
Pendant ce temps, il se met à pleuvoir ! Cela va t'il rafraîchir l'atmosphère ? Réponse dans une heure. C'est le sauve qui peut autour du grill pour éviter que le charbon de bois soit noyé et mon poisson aussi par la même occasion ;-)



Et en rentrant, je vois que c'est jour de ramassage des ordures ménagères, mais ils ont pas encore inventés l'usage des poubelles, certains réutilisent des sacs en plastique, mais pour la majorité, c'est tout en vrac sur le trottoir. Bonsoir les odeurs, avec la chaleur et l'humidité ! Demain, les trottoirs seront propres, à l'exception des offrandes déjà écrasées et dispersées.

mercredi 31
Si comme le prétend le dicton, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, alors tout leur est ouvert....
Réveillé a 5h45 !!! elle balaie la cour, je ne sais pas si ça fait partie d'un rituel ou si c'est juste pour s'occuper les mains, mais ils balaient toute la journée. Ou alors la pollution, davantage que les feuilles mortes.
Re-petit déj en compagnie de Raphaël, je lui demande comment c'est passé sa journée de hier à Ubud, il a passé plus de temps à courir d'une station de bemo à l'autre (oui, il y a plusieurs stations d'autobus, une pour le nord, une pour le sud, etc et un service, qui fait le tour d'une station à l'autre !) et sur la route que réellement à visiter ! Je lui montre alors les prospectus pris à l'aéroport, il trouve un tour qui lui paraît intéressant (il a potassé le sujet avant de venir, lui ! Il sait où il faut aller et ce qu'il y a à regarder !). Il me propose de l'accompagner pour un petit Tour de l'ile après-demain. Banco, pour 30 USD c'est exactement ce que je voulais.

Aujourd'hui, il va voir la plage et la ville de Kuta. C'est ce que j'avais prévu pour demain. Je déménagerais donc sur Kuta après-demain et y resterais cinq jours, vu que je n'aurais pas le temps d'explorer toute l'île et en plus de voir Yogiakarta et Jakarta avant d'aller à Bangkok.

lundi 29 mars 2010

Arrivée en Indonésie

Ca y est, me voilà dans l'inconnu, en effet, jusqu'à présent j'étais en terre connue, tant Singapour que l'Australie j'y étais déjà passé, même si je n'avais encore jamais mis les pieds en Tasmanie.
Et je suis millionnaire !!!! Youpee Je viens de retirer 2 000 000 (oui, 2 millions) du bancomat.

Mais en roupies indonésiennes (IDR), car les quelques dollars australiens (21$ 160000 IDR quand même) changés en vitesse au départ de Sydney ne suffisent pas à payer mon visa de 30 jours (240 000 IDR).
Je passe les détails de l'entrée en Indonésie par l'aéroport...... rien que cela vaudrait un roman.
Ben non, je passe pas, ceux qui veulent peuvent passer directement au chapitre suivant.
Queues et re queues pour :
Et pendant que tu fais la queue, pleins de prospectus touristiques sont à ta disposition pour te faire passer le temps et te fournir quelques idées d'excursion pour les jours suivants.
1) Payer le visa 25 USD, c'est la somme qu'ils réclament à tout le monde. Ils ne te donnent même pas l'équivalent en roupies, il faut préciser que tu veux payer en monnaie locale ! Et si tu n'as pas la somme, courir après un ATM (bancomat, cajero). Petit problème, ils sont juste après l'immigration ! Il faut passer par l'entrée vols intérieurs, laisser ton passeport et tes document d'immigrations au contrôle, aller au bancomat et retour et tu recommences la queue pour payer ton visa. Mais tu reçois une quittance (de 25 USD), double une pour toi et une pour l'immigration.
2) Tu passes un premier contrôle où un fonctionnaire vérifie tous tes documents et scan ton passeport.
3) Tu avances de trois mètres, tu re-donnes tous tes documents à un autre fonctionnaire qui tamponne le tout et te laisse juste la quittance de sortie de l'Etat.
4) Tu peux maintenant aller voir les carrousels pour tenter de retrouver ton bagage. Mais ils ne sont plus sur le carrousel, des employés zélés les ont arrangés au sol et t'aide à récupérer ton bien. Lorsque tu l'aperçois, ils se précipitent pour te le porter jusqu'à la douane. Où tu donnes ton papier rempli consciencieusement certifiant que tu n'importes rien de prohibé et tu la franchis sans aucun regard du douanier. Ensuite, ton porteur de bagages, auquel tu as tenté à moultes reprises de récupérer ton bien, te propose des agents de change, etc. A ce moment je m'énerve, et lui arrache mon sac. Et lui de me réclamer une petite pièce... (en fait ici, il serait plus juste de parler de gros billets..... 1000 Roupies = env. 12 centimes).
Temps total une heure.

Je suis enfin en Indonésie, libre de mes mouvements. Et commence les taxis, le premier 140 000, je passe au suivant, 100 000, je tente un marchandage à 70, voire 80 000 mais il ne veut rien savoir et comme je suis fatigué, que la chaleur et la moiteur me tombent dessus, j'abdique et suis content de me retrouver sur la route de mon hôtel.

samedi 27 mars 2010

6 jours en Tasmanie

A venir bientôt.......... dès que j'ai cinq minutes et pas trop chaud, c'est que c'est long tout ça, le blog, les photos, les légendes, etc, et profiter un peu de la vie à Bali et de ses habitants. MDR

En attendant, les photos..... de ces six jours sur cette magnifique île

TASMANIE - HOBART - STRAHAN

TASMANIE - STRAHAN - CRADLE MOUNTAIN

TASMANIE - CRADLE MOUNTAIN - DEVONPORT

TASMANIE - DEVONPORT- BICHENO

TASMANIE - BICHENO - PORT ARTHUR

TASMANIE - PORT ARTHUR - HOBART

samedi 20 mars 2010

Le "Suprema" n'a rien de suprême, sauf les prix !

Ce soir, après l'apéro au "Barcelona" qui fait partie d'un nouveau quartier sur le port je rentre à l'hôtel et décide d'aller manger juste à côté dans un restaurant italien. Le "Suprema" au 255 Liverpool Street.
Je dois bien être le seul backpacker à manger tous les soirs au resto. :-) Tous ceux que j'ai croisé jusqu'à présent, achètent au supermarché et utilisent la cuisine de l'auberge pour se faire à manger.

Je jette un oeil à l'intérieur, il y a du monde, en général c'est bon signe, je regarde la carte, les prix sont pas donnés donnés pour un bistrot perdu à 15 minutes (à pied) du centre. ......... Mais si la cuisine est à la hauteur c'est correct.

Je rentre, la serveuse me donne une table, ça commence mal, la nappe pourtant protégée par une vitre est sale. La vitre aussi d'ailleurs. Elle prend ma commande, et juste avant qu'elle ne pose les couverts, je lui fais remarquer que la table n'est pas propre. Elle s'en va chercher Mister "Proper" pour gicler un bon coup, mais je lui signale que la nappe aussi est tachée. (De toute façon, rien de pire que l'odeur d'Ajax vitre dans un bistrot.)
Elle me propose une autre table, c'est plus facile pour elle ! C'est à ce moment là que j'aurais du partir.

Je passe commande d'une salade du jardin (8,90$), de fettucine a l'amatriciana (21,90 $) et d'un verre de pinot noir de Tasmanie "Rosevears Estate" Tamar Valley (7,50 $)
Le tout arrive cinq minutes plus tard. ! Rapide !
Elle me propose un peu de poivre de son super moulin électrique avec éclairage, le problème : il ne moud rien ..... après trois minutes et quelques tapotages elle a réussi à me poivrer un petit peu l'assiette, au demeurant pas extraordinairement propre, ni dessus, ni dessous !
Les pâtes sont trop cuites et brûlantes ! Réchauffées au micro-onde ? La sauce banale.
Pour la salade, je suis obligé de rajouter sel, poivre et demander de l'huile d'olive pour l'assaisonner un peu. A voir le fond du saladier, il ne devait y avoir que de l'eau.

Le pinot est passé, heureusement qu'il y a la carafe d'eau. Gratuite comme partout en Australie, et ça ne pose aucun problèmes à la profession.

Nappe en tissu, recouverte d'une vitre, serviette en papier, service nul, les prix sont définitivement surfaits pour cet établissement.
Seul point positif, la ration est copieuse, mais vu la qualité, je ne sais pas si c'est un avantage. :-)
Vu ce qui précède, je préfère sauter le dessert, mais je tente quand même le café, je crains le pire, le patron met 5 bonnes minutes pour tirer mon expresso résultat : passable.
Mais la petite cuillère est collante, heureusement je ne sucre pas.

Il est 22 heures, des clients commencent à manger, le patron ouvre la porte et l'air frais s'engouffre :-( cool, non ? cold !
Je paie et me casse.
Bon, au final la clientèle locale a l'air satisfaite alors de quoi je me plains.

vendredi 19 mars 2010

Pas très gay la vie par ici

On s'ennuie ferme à Hobart, on pourrait penser à un village de pêcheur au bord de l'eau sous Calvin. Peu de bistrots, cafés et autres lieu de débauche. Les food courts du centre ainsi que les commerces ferment à 17 heures. Et le centre ville est mort dès cette heure passée, et comme il n'y a pas de banlieues, juste quelques quartiers résidentiels en périphérie autant dire que trouver un bistrot ouvert pour l'apéro tient du Guinness book (ok elle est facile 24 h après la St Patrick) ; mais aussi, je ne suis pas venu pour pour la vie nocturne de Hobart, mais comme point de départ pour un tour de Tasmanie.

Architecturalement, rien à en dire non plus. Juste quelques églises début de siècle. Pas de tours de 35 étages juste un affreux pavé d'une dizaine d'étages qui détonne au centre du port.

Si à Alice et Sydney, j'ai beaucoup vu d'allemands ici, c'est japonais et taiwan ! Et quand ils sont une cinquantaine en cuisine ou à table, ça fait du bruit et ça laisse peu de places aux autres. Mais comme j'ai l'impression d'être le seul européen et qu'en plus je mange au restaurant.

Rénovation heureuse dans les années 70, ils ont récupérés d'anciens entrepots désertés et abandonnés depuis des années (depuis que l'avion a remplacé le bateau pour beaucoup de fret)
pour en faire un nouveau quartier sur le port : Salamanca !
Quelques cafés, pubs et restaurants, distribués autour de places à la méditéranéenne, sympa ! Et même un bistrot "BARCELONA" ça ne s'invente pas !