lundi 5 avril 2010

KUTA

Arrivée au Rosani, lente pénible et difficile, ni le guide ni le chauffeur n'ont entendus parler de cet hôtel, même s'ils connaissent la rue principale, le nom ne leur dit rien. C'est vrai qu'ils doivent être davantage habitués à véhiculer des touristes de 4* et 5* plutôt que des backpackers comme Raphael et moi ! Ce matin déjà, il nous avouait que c'était la première fois qu'il venait au Nakula Familiar, et qu'il avait du chercher où était la rue !

Lente, parce que l'on traverse toute la zone touristique de Kuta et qu'il y a embouteillage permanent, même si la circulation est à sens unique.
Pénible, parce qu'après une journée de visites, je suis fatigué et j'ai envie d'une douche et d'une bière. Pénible parce que tenter d'expliquer au guide et au chauffeur avec un mauvais plan et pas de connexion wifi, si ils connaissent Melasti une des grandes rue de Kuta, ils ignorent totalement où la rue Lebak Bene peut bien se trouver c'est pas facile, surtout avec leur anglais.
Mais heureusement que j'ai de bons yeux et qu'au détour d'une ruelle j'ai vu le panneau de la rue, sinon on tournerait encore dans Kuta. Le chauffeur et le guide étant plutôt perdu avec le nom et l'adresse de mon hôtel. Et trop fiers pour demander.
Difficile car ma réservation ne leur est pas parvenue ! Et pour cause, je n'ai pas validé ma résa sur le site online qui me voulait trop d'infos, et qui m'apparaissait pas trop sérieux ?! Et j'ai bien fait puisque finalement je négocie un meilleur prix (30USD) net à la réception au lieu de 37USD la nuit plus 26 frais et commissions en ligne !

Kuta, ça ressemble à Rimini, Costa Brava ou autres cités méditéranéennes, ce n'est sur une seule rue que boutiques de mode, de souvenirs de pacotille, de bars et restaurants. On pourrait se croire au bord de la grande bleue, si ce n'était la chaleur et l'humidité, n'oublions pas que nous sommes plus près de l'équateur que du tropique du Capricorne.

Et sa plage de rêve dont les surfeurs du monde entier viennent pour ses rouleaux parfois dangereux.

Mais plage sale, chargée de détritus laissés par les baigneurs d'ici ou d'ailleurs.
Anecdote : je parle avec un serveur d'un petit bar sympa -le BaliJoe- de la propreté de la plage, de la ville et de leurs déchets, il me dit que ce sont des déchets venus de la mer ! Je rétorque oui, emportés d'une plage par une marée et rapportés par une autre, il acquiesce et me dit que les jeunes font davantage attention à l'environnement. Sur ce il prend quelques serviettes en papier pour essuyer la selle de son scooter trempée par la pluie et les jettes par terre sans plus se soucier d'environnement, ni d'écologie.

Mais bon ils recyclent quand même, peut-être pas tout, mais c'est déjà un bon début. Les bouteilles d'Absolut et de CocaCola sont réutilisées pour vendre de l'essence pour scooter, à chaque coin de rue. Et ces stations services rudimentaires sont un vrai business supplémentaire pour ces petits multi-commerces.

Et les couleurs rose, verte, bleue, fluo (kitsch dirions nous) utilisées partout et pour tout, panneaux publicitaires, pâtisseries et même poussins vivants teints !
Le plus moderne côtoie le plus ancien, voire d'un autre siècle ! Le système de distribution d'essence pour scooters, le bureau de poste avec son pèse-lettre sorti du temps.
Les nombreux bars et restaurants avec musique en live, et bons orchestres !
Les aquariums un peu partout, même là où on s'y attend le moins ! Au toilettes de l'aéroport, et je n'en ai fréquenté que deux, Bali et Jakarta. Je ne peux assurer que ce soit le cas dans tous les aéroports indonésiens.

Travail des enfants omniprésent, faiblesse du capitalisme ou richesse de l'apprentissage à la vie communautaire et familiale ?

Age légal ou âge de participer à l'économie familiale ?

Peut-être que dans certaines banlieues si ont les obligeaient à travailler pendant leur temps libre après l'école, plutôt que d'aller glander en bande..............

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