mercredi 14 avril 2010

PHUKET


Les photos de Phuket


Quoi dire de l'île de Phuket et de Patong, qui ne soit ni cliché, ni déjà dit et redit dans tous les guides de la planète, que ce soit en bien ou en mal ? Et bien pas grand chose, les guides ont raison. Quelques paysages magnifiques, des thais magnifiques (comme d'habitude) et juste un peu plus vénaux que d'habitude. Qu'ici tout est pour le bien du touriste, enfin surtout pour son porte-monnaie. C'est les trois S (Sea, Sex, Sun) ou les trois B (Bouffe, Baise, Baignade) puissance X. Auquels on devrait rajouter BANQUE.

jeudi 8 avril 2010

JAKARTA

Les photos du chapitre

Brèves mais puissantes impressions sur cette mégalopole (env. 14 millions d'habitants) la onzième au monde d'après les dernières statistiques. Et environ 23 millions d'habitants avec les banlieues ce qui en fait la deuxième plus grande zone urbaine au monde !

Contrastes quartier neufs de tours résidentielles de trente ou quarante étages ou plus, perdu au milieu de bidonvilles. Et semblant avoir poussés comme des champignons après l'orage au milieu d'un pré.

Je suis vraiment pas resté assez longtemps, faudra revenir...... leitmotiv, employé trop souvent durant ce voyage !

L'horreur, la circulation omniprésente avec ses gaz d'échappements, ici pas de pot catalytique.
C'est le Bangkok que j'ai connu il y a dix ans en pire !
La pollution que même les lunettes ne suffisent pas à protéger. Les yeux qui piquent au bout de cinq minutes, tellement ils ont reçus de particules. ! Chaque fois que tu rentres à l'hôtel, c'est une douche !

Et comment se déplacer dans cet enfer de bagnoles qui n'avancent pas ? Et bien tout simplement avec le métro local. Le transjakarta busway, une espèce de métro (même système d'accès et de transbordement) de surface, mais en version autobus qui circule dans des couloirs ultra-réservés avec un système d'accès par passerelle au centre des avenues, Juste aux carrefours où ils perdent un peu de temps dans les embouteillages. Sinon c'est relativement confortable et rapide !



Visite étonnante au centre historique de Jakarta, tout d'un coup on se croirait à Amsterdam, immeubles, grand-place, touristes, vélos, tout y est ou presque même la pluie (en tout cas au moment où j'ai passé) Juste la différence de température sème un léger doute. Et je me réfugie au Restaurant Batavia, pour voir les lieux et mangé une morce. Magnifique et excellent, ok pas donné l'assiette (petite) de spaghettis a la vodka, gambas et oeufs de lombe (110 000 IDR soit env. 9 euros) et une petite salade du jardin (6 euros) mais vraiment très bon et dans un cadre magnifique. C'est quasiment les prix d'Amsterdam aussi !
Et oh surprise les murs des toilettes sont couvertes de photographies de grands maîtres dont beaucoup homo-érotiques.
Evidemment, comme d'habitude les photos sont ici .

Où marcher si ce n'est sur la route ! Les trottoirs sur-occupés et glissants (pire quand il pleut) par les vendeurs ambulants, mais à demeure avec leur étalage à même le sol, les charrettes de beignets, fruits, jus etc. les "restaurants" plus ou moins permanents.
Les scooters quand la route bouchonne.
Et finalement la route n'est pas plus dangereuse que les "trottoirs" !

lundi 5 avril 2010

KUTA

Arrivée au Rosani, lente pénible et difficile, ni le guide ni le chauffeur n'ont entendus parler de cet hôtel, même s'ils connaissent la rue principale, le nom ne leur dit rien. C'est vrai qu'ils doivent être davantage habitués à véhiculer des touristes de 4* et 5* plutôt que des backpackers comme Raphael et moi ! Ce matin déjà, il nous avouait que c'était la première fois qu'il venait au Nakula Familiar, et qu'il avait du chercher où était la rue !

Lente, parce que l'on traverse toute la zone touristique de Kuta et qu'il y a embouteillage permanent, même si la circulation est à sens unique.
Pénible, parce qu'après une journée de visites, je suis fatigué et j'ai envie d'une douche et d'une bière. Pénible parce que tenter d'expliquer au guide et au chauffeur avec un mauvais plan et pas de connexion wifi, si ils connaissent Melasti une des grandes rue de Kuta, ils ignorent totalement où la rue Lebak Bene peut bien se trouver c'est pas facile, surtout avec leur anglais.
Mais heureusement que j'ai de bons yeux et qu'au détour d'une ruelle j'ai vu le panneau de la rue, sinon on tournerait encore dans Kuta. Le chauffeur et le guide étant plutôt perdu avec le nom et l'adresse de mon hôtel. Et trop fiers pour demander.
Difficile car ma réservation ne leur est pas parvenue ! Et pour cause, je n'ai pas validé ma résa sur le site online qui me voulait trop d'infos, et qui m'apparaissait pas trop sérieux ?! Et j'ai bien fait puisque finalement je négocie un meilleur prix (30USD) net à la réception au lieu de 37USD la nuit plus 26 frais et commissions en ligne !

Kuta, ça ressemble à Rimini, Costa Brava ou autres cités méditéranéennes, ce n'est sur une seule rue que boutiques de mode, de souvenirs de pacotille, de bars et restaurants. On pourrait se croire au bord de la grande bleue, si ce n'était la chaleur et l'humidité, n'oublions pas que nous sommes plus près de l'équateur que du tropique du Capricorne.

Et sa plage de rêve dont les surfeurs du monde entier viennent pour ses rouleaux parfois dangereux.

Mais plage sale, chargée de détritus laissés par les baigneurs d'ici ou d'ailleurs.
Anecdote : je parle avec un serveur d'un petit bar sympa -le BaliJoe- de la propreté de la plage, de la ville et de leurs déchets, il me dit que ce sont des déchets venus de la mer ! Je rétorque oui, emportés d'une plage par une marée et rapportés par une autre, il acquiesce et me dit que les jeunes font davantage attention à l'environnement. Sur ce il prend quelques serviettes en papier pour essuyer la selle de son scooter trempée par la pluie et les jettes par terre sans plus se soucier d'environnement, ni d'écologie.

Mais bon ils recyclent quand même, peut-être pas tout, mais c'est déjà un bon début. Les bouteilles d'Absolut et de CocaCola sont réutilisées pour vendre de l'essence pour scooter, à chaque coin de rue. Et ces stations services rudimentaires sont un vrai business supplémentaire pour ces petits multi-commerces.

Et les couleurs rose, verte, bleue, fluo (kitsch dirions nous) utilisées partout et pour tout, panneaux publicitaires, pâtisseries et même poussins vivants teints !
Le plus moderne côtoie le plus ancien, voire d'un autre siècle ! Le système de distribution d'essence pour scooters, le bureau de poste avec son pèse-lettre sorti du temps.
Les nombreux bars et restaurants avec musique en live, et bons orchestres !
Les aquariums un peu partout, même là où on s'y attend le moins ! Au toilettes de l'aéroport, et je n'en ai fréquenté que deux, Bali et Jakarta. Je ne peux assurer que ce soit le cas dans tous les aéroports indonésiens.

Travail des enfants omniprésent, faiblesse du capitalisme ou richesse de l'apprentissage à la vie communautaire et familiale ?

Age légal ou âge de participer à l'économie familiale ?

Peut-être que dans certaines banlieues si ont les obligeaient à travailler pendant leur temps libre après l'école, plutôt que d'aller glander en bande..............

jeudi 1 avril 2010

Tour de l'ile

Petit, tout petit tour de l'ile, en compagnie de Raphaël, d'un guide et d'un chauffeur, dans un 4x4 climatisé et rien que pour nous. On commence par visiter différents artisans, dont chacun des villages à sa spécialité artisanale.
Le batik ici, la sculpture sur bois là, la peinture là-bas, c'est davantage une promenade shopping que culturelle, mais notre guide comprend vite que nous n'achèterons rien. Même si la découverte de ces artisans et de leur travail est magnifique. Bien que d'une créativité plus semi-industrielle qu'artisanale.



Nous enchaînons sur un spectacle de danses traditionnelles balinaises, (on devrait d'ailleurs plutôt parler de théâtre dansé), c'est l'histoire du bien et du mal version Bali. Toute l'histoire en 60 photos sur BALI - danse
ensuite la cascade de Tegenungan puis le temple Goa Gajah et grotte "Elephant" a Bedulu où les moines se retirent pour méditer, voire dormir au frais. et pour entrer dans un temple et ses trois cours intérieures, il faut se couvrir les jambes d'un sarong et accessoirement offrir 1000 roupies au loueur. Moine ou commerçant ? Qui sait ?

Et pour le lunch, quoi de plus beau que la couronne du volcan Batur et son lac culminant a 1717 mètres.
Ensuite visite de plantations familiales à Seribatu, de café, de cacao, d'épices et je découvre le café le plus cher et le meilleur du monde ? selon eux. C'est un café fait avec des grains mangés par une espèce d'animal local le luwak (paradoxurus), qui se transforment chimiquement dans son estomac et ensuite évacués par voie naturelle. Puis récoltés et travaillés comme des grains normaux. J'ai goûté pour vous, c'est pas le meilleur café que j'aie bu, peut-être est-ce du à leur façon de le préparer. Mais surement le plus cher (15 000 roupies, prix moyen d'un petit noir en ville, ****) la tasse de dégustation, que nous avons partagée Raphaël et moi. Par contre leur gingertea, leur lemon gras tea et leur chocolat sont vraiment excellent.


Et puis, ça manquait à la journée, alors que nous arrivions au temple de Gunung Kawi water temple (le bien-nommé) quelques gouttes et l'orage nous est tombés dessus. Visite rapide du temple sous la douche et découvrir que la salle de réunions cérémonies principales -qui permet surtout la socialisation des familles locales, les villages étant parfois assez éloignés les uns des autres- (l'équivalent de nos chorales ou autres sociétés de gymnastique) est aussi utilisée comme court de tennis entre deux cérémonies ! Le jour où l'on verra nos cathédrales désertes transformées en bowling, court de tennis ou mini-golf ce sera peut-être le début de la fin de la morosité économique de nos églises.

Juste pour finir et profitant d'un cessez l'eau (on dit bien cessez le feu, alors pourquoi pas : cessez l'eau ? ) A l'entrée, on te propose d'acheter des bananes pour les nourrir, mais mis à part le fait qu'ils sont déjà nourris par les gardiens, cela les rends agressifs ! visite au temple sacré des singes qui ont élus domicile dans le temple. Je découvre parmi la ribambelle de macaques, un bébé protégé par sa mère qui s'adonne en compagnie d'un autre de ses congénères à en dépouiller un troisième, qui a très visiblement l'air d'apprécier ça !


Voilà, ma rapide, trop rapide visite de quelques lieux de Bali se termine et notre chauffeur nous ramène, qui à l'aéroport, qui directement à mon nouvel hébergement à Kuta. Effectivement, plutôt que de dormir un nuit de plus à Denpasar et de prendre un taxi demain matin, j'ai pensé plus pratique et plus économique de m'y faire poser à la fin du tour.