mercredi 31 mars 2010

BALI

Les photos de BALI

Arrivée à Denpasar, capitale de l'île au Nakula Familiar Inn, petite pension de famille rustique, dont la construction va dans tous les sens et dont tu te demandes quel est l'architecte qui a fait les plans.... ou si ce ne sont pas plutôt des bâtisses qui évoluent en fonction de l'arrivée de nouvelles générations.
On me reçoit avec le sourire (comme partout ici) et je loue une chambre à 100'000 IDR (8 EUR) pour moi tout seul et un lit immense et en parfait état. C'est le meilleur matelas que j'ai eu jusqu'à présent !
C'est cool, je pose mon sac et tente un petit tour du quartier, rien d'extraordinaire à cette heure là, et je rentre dodo, il est 23 heures. Deux heures du mat à Sydney et suis debout depuis 8h. Il est grand temps de me reposer.

Mardi 30
Debout 8h30, travaux sur la maison d'à côté et circulation de plus en plus intense depuis 6h ! Petit déjeuner en compagnie de Raphaël, un psychologue jurassien qui tente un tour du monde en 10 mois. Mais qui en réalité l'a déjà commencé il y a longtemps, ce n'est pour lui que les étapes suivantes. Aujourd'hui, Il veut aller a Ubud centre culturel de l'ile. Je le questionne un peu sur les moyens de transport locaux dont le "bemo" minibus taxi collectif à tarif négocié et toujours plus cher pour le touriste !

La matinée passe à étudier le plan de ville et lire quelques infos dans le Lonely, à faire la différence entre Kuta, Sanur, Ubud, Denpasar et les autres villes de l'île, mais qui, pour un étranger ne font qu'un. Et surtout à rédiger et mettre à jour textes et photos des jours précédents. !
En plus, internet et le wifi sont peu courant par ici.

Premières impressions

Les trottoirs sont défoncés et ils sont d'une hauteur, pas loin de quarante centimètres ce doit être pour éviter que les motorisés les utilisent comme chaussée, la pollution, les taxis et bemo qui te harcèlent

Si tu survis a traverser la rue ici, je pense que tu survis partout
Je connais des mères européennes qui seraient mortes de trouille à voir leurs bambins évoluer à pied ou à vélo sur les routes de Bali. Presque pas de passages à piétons, pas ou peu de feux rouges, pour autant qu'ils soient respectés. Des vélos et des scooters à contre sens dans les rues à sens uniques, etc. Mais à première vue, il ne me semble pas qu'il y ait plus d'accidents qu'en Europe. Sinon j'aurais du en voir quelques uns.
Le casque a l'air d'être obligatoire, mais si les parents sur le scooter en ont, les deux gamins coincés entre eux n'en ont pas ! Et j'ai aussi vu deux musulmanes voilées et sans casque, la passagère étant en amazone !

Peu de femmes voilées à Bali, si l'Indonésie est musulmane, l'île est hindouiste.
Des temples et des divinités partout, des offrandes partout. Normal pour l'île aux milles temples, et où chaque maison chaque famille possède le sien.






Finalement, juste deux heures de marche dans la chaleur moite de la ville, juste pour appréhender un peu la couleur locale, et m'acheter un pantacourt avec passes pour ceinture. Important la ceinture, elle permet d'attacher plein de choses, dont l'appareil photo ! Et je cherchais un pantacourt vraiment court, style short au dessus du genoux, mais je viens de comprendre pourquoi ils n'en fabriquent pas. C'est religieux. C'est impudique..... de montrer ses genoux et ses coudes, mais à voir les chemise et t-shirts les coudes sont déjà passés à la trappe !

Je suis surpris par le peu d'espace entre les gondoles dans les grands magasins et de l'abondance du personnel, tant masculin que féminin jeunes pour 90% il y en a au moins un par mètre carré. Je me demande ce qu'en penseraient nos services du feu. Et quel doit-être le CA pour payer autant de personnel, même si ils sont payés au lance-pierre. Bon, pour eux c'est toujours mieux que de glander a demander l'aumône ou vendre n'importe quoi dans la rue.

Je croise un vélo chargé d'une énorme cage avec une dizaine d'étages et quelques centaines de poussins, jusque là, rien que de très banal, oui sauf que les poussins sont teints de toutes les couleurs, comme nous on teint les oeufs de pâques, mais nos oeufs ont des couleurs moins kitsch ! Je n'ose les prendre en photos. Par contre j'ai osé avec les pâtisseries !
Je rentre assoiffé, juste pour l'apéro. Seul problème, il n'y a pas de bistrots ! Et les deux restaurants que cite le "Lonely Planet" sont fermés !
Je me rabats sur des jus de fruits trouvés et négociés dans une épicerie, car ici en tant qu'étranger tu es obligés de marchander partout et tout le temps. C'est la règle du jeu, tu es touriste donc tu dois payer plus. Le tout est de savoir combien en plus.



Je trouve un "restaurant" juste à côté d'un Internet café et je m'arrête là pour ma première "Bintang" la bière quasi unique de l'île, et un poisson grillé devant moi et sur la rue !
Pendant ce temps, il se met à pleuvoir ! Cela va t'il rafraîchir l'atmosphère ? Réponse dans une heure. C'est le sauve qui peut autour du grill pour éviter que le charbon de bois soit noyé et mon poisson aussi par la même occasion ;-)



Et en rentrant, je vois que c'est jour de ramassage des ordures ménagères, mais ils ont pas encore inventés l'usage des poubelles, certains réutilisent des sacs en plastique, mais pour la majorité, c'est tout en vrac sur le trottoir. Bonsoir les odeurs, avec la chaleur et l'humidité ! Demain, les trottoirs seront propres, à l'exception des offrandes déjà écrasées et dispersées.

mercredi 31
Si comme le prétend le dicton, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, alors tout leur est ouvert....
Réveillé a 5h45 !!! elle balaie la cour, je ne sais pas si ça fait partie d'un rituel ou si c'est juste pour s'occuper les mains, mais ils balaient toute la journée. Ou alors la pollution, davantage que les feuilles mortes.
Re-petit déj en compagnie de Raphaël, je lui demande comment c'est passé sa journée de hier à Ubud, il a passé plus de temps à courir d'une station de bemo à l'autre (oui, il y a plusieurs stations d'autobus, une pour le nord, une pour le sud, etc et un service, qui fait le tour d'une station à l'autre !) et sur la route que réellement à visiter ! Je lui montre alors les prospectus pris à l'aéroport, il trouve un tour qui lui paraît intéressant (il a potassé le sujet avant de venir, lui ! Il sait où il faut aller et ce qu'il y a à regarder !). Il me propose de l'accompagner pour un petit Tour de l'ile après-demain. Banco, pour 30 USD c'est exactement ce que je voulais.

Aujourd'hui, il va voir la plage et la ville de Kuta. C'est ce que j'avais prévu pour demain. Je déménagerais donc sur Kuta après-demain et y resterais cinq jours, vu que je n'aurais pas le temps d'explorer toute l'île et en plus de voir Yogiakarta et Jakarta avant d'aller à Bangkok.

lundi 29 mars 2010

Arrivée en Indonésie

Ca y est, me voilà dans l'inconnu, en effet, jusqu'à présent j'étais en terre connue, tant Singapour que l'Australie j'y étais déjà passé, même si je n'avais encore jamais mis les pieds en Tasmanie.
Et je suis millionnaire !!!! Youpee Je viens de retirer 2 000 000 (oui, 2 millions) du bancomat.

Mais en roupies indonésiennes (IDR), car les quelques dollars australiens (21$ 160000 IDR quand même) changés en vitesse au départ de Sydney ne suffisent pas à payer mon visa de 30 jours (240 000 IDR).
Je passe les détails de l'entrée en Indonésie par l'aéroport...... rien que cela vaudrait un roman.
Ben non, je passe pas, ceux qui veulent peuvent passer directement au chapitre suivant.
Queues et re queues pour :
Et pendant que tu fais la queue, pleins de prospectus touristiques sont à ta disposition pour te faire passer le temps et te fournir quelques idées d'excursion pour les jours suivants.
1) Payer le visa 25 USD, c'est la somme qu'ils réclament à tout le monde. Ils ne te donnent même pas l'équivalent en roupies, il faut préciser que tu veux payer en monnaie locale ! Et si tu n'as pas la somme, courir après un ATM (bancomat, cajero). Petit problème, ils sont juste après l'immigration ! Il faut passer par l'entrée vols intérieurs, laisser ton passeport et tes document d'immigrations au contrôle, aller au bancomat et retour et tu recommences la queue pour payer ton visa. Mais tu reçois une quittance (de 25 USD), double une pour toi et une pour l'immigration.
2) Tu passes un premier contrôle où un fonctionnaire vérifie tous tes documents et scan ton passeport.
3) Tu avances de trois mètres, tu re-donnes tous tes documents à un autre fonctionnaire qui tamponne le tout et te laisse juste la quittance de sortie de l'Etat.
4) Tu peux maintenant aller voir les carrousels pour tenter de retrouver ton bagage. Mais ils ne sont plus sur le carrousel, des employés zélés les ont arrangés au sol et t'aide à récupérer ton bien. Lorsque tu l'aperçois, ils se précipitent pour te le porter jusqu'à la douane. Où tu donnes ton papier rempli consciencieusement certifiant que tu n'importes rien de prohibé et tu la franchis sans aucun regard du douanier. Ensuite, ton porteur de bagages, auquel tu as tenté à moultes reprises de récupérer ton bien, te propose des agents de change, etc. A ce moment je m'énerve, et lui arrache mon sac. Et lui de me réclamer une petite pièce... (en fait ici, il serait plus juste de parler de gros billets..... 1000 Roupies = env. 12 centimes).
Temps total une heure.

Je suis enfin en Indonésie, libre de mes mouvements. Et commence les taxis, le premier 140 000, je passe au suivant, 100 000, je tente un marchandage à 70, voire 80 000 mais il ne veut rien savoir et comme je suis fatigué, que la chaleur et la moiteur me tombent dessus, j'abdique et suis content de me retrouver sur la route de mon hôtel.

samedi 27 mars 2010

6 jours en Tasmanie

A venir bientôt.......... dès que j'ai cinq minutes et pas trop chaud, c'est que c'est long tout ça, le blog, les photos, les légendes, etc, et profiter un peu de la vie à Bali et de ses habitants. MDR

En attendant, les photos..... de ces six jours sur cette magnifique île

TASMANIE - HOBART - STRAHAN

TASMANIE - STRAHAN - CRADLE MOUNTAIN

TASMANIE - CRADLE MOUNTAIN - DEVONPORT

TASMANIE - DEVONPORT- BICHENO

TASMANIE - BICHENO - PORT ARTHUR

TASMANIE - PORT ARTHUR - HOBART

samedi 20 mars 2010

Le "Suprema" n'a rien de suprême, sauf les prix !

Ce soir, après l'apéro au "Barcelona" qui fait partie d'un nouveau quartier sur le port je rentre à l'hôtel et décide d'aller manger juste à côté dans un restaurant italien. Le "Suprema" au 255 Liverpool Street.
Je dois bien être le seul backpacker à manger tous les soirs au resto. :-) Tous ceux que j'ai croisé jusqu'à présent, achètent au supermarché et utilisent la cuisine de l'auberge pour se faire à manger.

Je jette un oeil à l'intérieur, il y a du monde, en général c'est bon signe, je regarde la carte, les prix sont pas donnés donnés pour un bistrot perdu à 15 minutes (à pied) du centre. ......... Mais si la cuisine est à la hauteur c'est correct.

Je rentre, la serveuse me donne une table, ça commence mal, la nappe pourtant protégée par une vitre est sale. La vitre aussi d'ailleurs. Elle prend ma commande, et juste avant qu'elle ne pose les couverts, je lui fais remarquer que la table n'est pas propre. Elle s'en va chercher Mister "Proper" pour gicler un bon coup, mais je lui signale que la nappe aussi est tachée. (De toute façon, rien de pire que l'odeur d'Ajax vitre dans un bistrot.)
Elle me propose une autre table, c'est plus facile pour elle ! C'est à ce moment là que j'aurais du partir.

Je passe commande d'une salade du jardin (8,90$), de fettucine a l'amatriciana (21,90 $) et d'un verre de pinot noir de Tasmanie "Rosevears Estate" Tamar Valley (7,50 $)
Le tout arrive cinq minutes plus tard. ! Rapide !
Elle me propose un peu de poivre de son super moulin électrique avec éclairage, le problème : il ne moud rien ..... après trois minutes et quelques tapotages elle a réussi à me poivrer un petit peu l'assiette, au demeurant pas extraordinairement propre, ni dessus, ni dessous !
Les pâtes sont trop cuites et brûlantes ! Réchauffées au micro-onde ? La sauce banale.
Pour la salade, je suis obligé de rajouter sel, poivre et demander de l'huile d'olive pour l'assaisonner un peu. A voir le fond du saladier, il ne devait y avoir que de l'eau.

Le pinot est passé, heureusement qu'il y a la carafe d'eau. Gratuite comme partout en Australie, et ça ne pose aucun problèmes à la profession.

Nappe en tissu, recouverte d'une vitre, serviette en papier, service nul, les prix sont définitivement surfaits pour cet établissement.
Seul point positif, la ration est copieuse, mais vu la qualité, je ne sais pas si c'est un avantage. :-)
Vu ce qui précède, je préfère sauter le dessert, mais je tente quand même le café, je crains le pire, le patron met 5 bonnes minutes pour tirer mon expresso résultat : passable.
Mais la petite cuillère est collante, heureusement je ne sucre pas.

Il est 22 heures, des clients commencent à manger, le patron ouvre la porte et l'air frais s'engouffre :-( cool, non ? cold !
Je paie et me casse.
Bon, au final la clientèle locale a l'air satisfaite alors de quoi je me plains.

vendredi 19 mars 2010

Pas très gay la vie par ici

On s'ennuie ferme à Hobart, on pourrait penser à un village de pêcheur au bord de l'eau sous Calvin. Peu de bistrots, cafés et autres lieu de débauche. Les food courts du centre ainsi que les commerces ferment à 17 heures. Et le centre ville est mort dès cette heure passée, et comme il n'y a pas de banlieues, juste quelques quartiers résidentiels en périphérie autant dire que trouver un bistrot ouvert pour l'apéro tient du Guinness book (ok elle est facile 24 h après la St Patrick) ; mais aussi, je ne suis pas venu pour pour la vie nocturne de Hobart, mais comme point de départ pour un tour de Tasmanie.

Architecturalement, rien à en dire non plus. Juste quelques églises début de siècle. Pas de tours de 35 étages juste un affreux pavé d'une dizaine d'étages qui détonne au centre du port.

Si à Alice et Sydney, j'ai beaucoup vu d'allemands ici, c'est japonais et taiwan ! Et quand ils sont une cinquantaine en cuisine ou à table, ça fait du bruit et ça laisse peu de places aux autres. Mais comme j'ai l'impression d'être le seul européen et qu'en plus je mange au restaurant.

Rénovation heureuse dans les années 70, ils ont récupérés d'anciens entrepots désertés et abandonnés depuis des années (depuis que l'avion a remplacé le bateau pour beaucoup de fret)
pour en faire un nouveau quartier sur le port : Salamanca !
Quelques cafés, pubs et restaurants, distribués autour de places à la méditéranéenne, sympa ! Et même un bistrot "BARCELONA" ça ne s'invente pas !

mercredi 17 mars 2010

Le tour d'Albert

Les photos de Melbourne


Mais non, pas le vert, ni de Monaco.
Juste le tour du lac au centre de l'Albert Park, celui là-même où dans 10 jours rugiront les F1.

Et pour y aller, quoi de mieux que le tram, dont Melbourne a su conserver l'existence de son énorme réseau, mais aussi les rames antédiluviennes pour la grande majorité ! Je n'ai malheureusement pas photographié tout l'assortiment, juste quelques unes.
Par contre pour y aller et choisir le bon numéro, il vaut mieux être devin, c'est un réseau destiné aux connaisseurs ! Aucun panneau avec plan de ville et arrêts, ni itinéraire sauf à de rares stations.
A l'intérieur, pas plus d'infos, pas de panneaux annonçant les stations, juste de temps en temps le wattman en annonce une ! Au hasard ? !

Et relativement cher, 3,70 $ pour deux heures de libre circulation. Excepté le dimanche avec un pass à 3,10 $ pour toute la journée !
Très cool, les gens qui laissent en évidence leur titre de transport non-échu en évidence sur les distributeurs de billets !

Tram qui ont toujours le même système pour demander l'arrêt au chauffeur : une ficelle qui court sur toute la longueur du convoi et qui sert à activer une clochette dans la cabine. (Ok, aujourd'hui ils ont remplacés la clochette par un buzzer électronique, mais la ficelle est toujours là pour l'activer ! ).
A voir aussi, certains arrêts où l'antique côtoie le plus moderne : l'horloge et le touch screen !










Le tour du lac à pied au coucher du soleil, presque très agréable, car dépassé, bousculé par des centaines gens soufflant, grimaçant au lieu de profiter tranquillement du magnifique coucher du soleil. Je ne pensais pas qu'il y ait autant de masochistes.
et surtout dommage que les buvettes soient fermées. Je n'ai aucune idée de quand elles peuvent être ouvertes, peut-être le dimanche de 14 à 16 ?

Et surtout très sympa les BBQ (électriques et solaires) mis à disposition par la ville dans les différents parcs pour le bonheur des amateurs de saucisses.

Mais vu que je n'ai pas acheté de viandes, ce sera pour moi ce soir un super italien. Le "caffe è cucinà" sur Chapel Street ! A quoi pensais-tu donc ;-)

Autre jour, autre soir, autre promenade au coucher du soleil sur Docklands cette fois, nouveau quartier à la mode récupéré sur les anciens docks. Vu que la journée, dès dix heures du matin, il est impossible de faire quoi que ce soit tant le soleil cogne ! Ou alors la plage......
Et à Melbourne, ils ont aussi leur immeuble en forme de voile, Dubaï qui pensait en avoir l'exclusivité, Dubaï, Melbourne, Barcelone, à qui le tour ? Et bien sûr les architectes ne copient pas ;-)

Aujourd'hui, c'est la Saint Patrick fête nationale irlandaise donc dîner au pub. Je viens d'y manger un "lamb pie" sorte de cassolette d'agneau et carottes à la Guinness recouverte de pâte à gâteau et cuit au four. Très bon au demeurant, moi qui me souvenais d'un sketch de Jacques Bodoin sur la cuisine british et la panse de brebis farcie. Tout ça accompagné de Guinness bien sûr et d'une Bulmers.
Après deux heures de biniou, je peux assurer que je préfère la musique grecque !

Mais pourquoi les contenants liquides sont-ils surdimensionnés, canettes de 375ml, bouteilles de 600ml ! L'Australie a pourtant adopté le système métrique depuis plus de trente ans ! Mesures qui ne correspondent à rien. Ensuite on s'étonne que les australiens ont un problème de santé publique, au vu du poids moyen de la population.

Passe encore pour les bars et pubs qui utilisent encore des pint de 570ml (sauf Adelaide ou la pint fait 425ml, et la Imperial pint 570ml !) pour la bière

C'est la deuxième lessive que je fais, mais mon linge n'est toujours pas propre ! Mes pantalons sont toujours couleur sable du désert (rouge) ! Est-ce du à leur lessive, leur machine à laver, Ou mon incompétence à les utiliser !
Je leur souhaite plus de succès lorsqu'ils lavent chez eux.

L'Australie est propre, la population ne jette pas de détritus par terre, est respectueuse des différents feux, les fumeurs écrasent leurs mégots dans les cendriers attachés aux différents poteaux. Faut dire que quand on voit les affiches de prévention, d'avertissements et les sanctions prévues, je comprends que la population fasse attention. Les amendes sont de l'ordre de la centaine de dollars ! Pas de dizaines comme en Europe !

dimanche 14 mars 2010

repos, repos et encore REPOS


A Melbourne depuis 2 jours, après une arrivée quelque peu mouvementée : le pilote a du executé un touch & go à cause d'une rafale de vent soudaine et violente au moment où il posait l'avion.
Je récupère de la fatigue du safari. Je dors, me repose, soigne ma peau qui malgré les couches de crème anti-solaire a rougi à deux ou trois endroits.
Cette fois, j'ai choisi de dormir à South Yarra, qui comme son nom l'indique est au sud de la rivière Yarra ! Dont les artères principales, Toorak Rd, Chapel St & Commercial Rd, sont les plus animées, avec pleins de boutiques fashion, commerces, restaurants, bars, clubs, etc. Restaurants de toutes provenances dans lesquels on mange bien pour un prix raisonnable 30 - 40 AUD. C'est aussi à Chapel St que j'ai mangé le croissant le plus cher et le moins bon 4,80 $ !! de la mie de pain en forme de croissant. Et dire que juste avant j'avais hésité devant des mini au beurre à 3,50 chez Ganache, un chocolatier français du quartier.


Toujours sur Chapel Street, un excellent italien caffe è cucina où j'ai savouré cet excellent vitello tonato, entre autres papardelle al ragù et tiramisù :-)

Doit pas y avoir beaucoup de petite criminalité par ici, tout le monde laisse le porte-monnaie et le téléphone sur la table aux terrasses des bistrots à portée de main des passants sur ces trottoirs étroits. Entre la vitrine et les tables il doit bien y avoir un mètre au moins où la foule déambule, se bouscule et se croise sans interruption.

Je me repose, mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas essayé de sortir un peu......... Mais je ne sais pas si c'est dû à la crise (qui semblerait-il n'a fait qu'effleurer l'Australie, en comparaison internationale) ou que les gens sortent ailleurs, mais les quatres clubs que j'ai fréquenté vendredi et samedi soir étaient vides ou quasi. Excepté le Heaven samedi soir pleins de lesbiennes, et peu de minets. Ou à la politique de certains qui chargent une entrée à 4, 8 ou 10 $ selon l'heure, juste pour entrer boire une bière. ! Et ce ne sont que des bars qui ferment à 3 heures. Si au moins il y avait du monde.
Les dragqueens et les shows de travestis sont encore à la mode en Australie, en tout cas à Sydney et Melbourne, il y en a partout !!! et pas que des bons. Ni belles d'ailleurs.

Melbourne, fin de l'été, mais températures agréables 25 - 28 degrés la journée et ciel bleu, moins de vent et de nuages qu'à Sydney, par contre les nuits peuvent être de temps en temps fraîches 14 - 16 et on supporterait une petite laine. Mais la plupart des nuits sont du genre étouffantes avec des 20 - 22 et les terrasses fort agréables, dommage qu'elles ferment si tôt, les cafés, bars et clubs aussi d'ailleurs.


Je dors au Claremont, un super hôtel *** récemment transformé en backpackers au moins partiellement, j'ai une chambre de 35m2 avec 6 lits, mais pour moi tout seul ! ça change de certains où l'on dort vraiment les uns sur les autres. Si le rapport qualité/prix et excellent, il manque toutefois un internet ou wireless gratuit ou à un prix raisonnable. 8$ l'heure c'est vraiment prohibitif.
Heureusement qu'il y a un "Unwired Free Internet" à quelques centaines de mètres sur Chapel St, "The Imperial" café où en plus on peut manger correct pour une petite faim; voire un le CRUE café (qui l'eut crû) et (qui cherche un chef par ailleurs) juste en face de l'hotel, que j'ai découverts grâce à ma petite merveille de Nokia 5800 je repère des points d'accès gratuits dans la rue. C'est plus discret que se promener laptop ouvert :-) comme je l'ai eu fait à Poble Sec.

Ensuite, rien de plus facile que d'aller y boire un café et s'installer pour une heure de ................. chat, travail etc


Comme d'habitude, toutes les photos (hélas sans le temps pour trier) sur http://picasaweb.google.com/asiantour2010

jeudi 11 mars 2010

RED CENTRE

Les photos du chapitre

Dès l'approche en avion, je constate que l'on devrait parler d'oasis de verdure au milieu du désert de sable rouge. En effet, cela fait maintenant des années qu'il pleut régulièrement, avec même une mini tornade / typhon la semaine dernière qui a traversé toute l'Australie d'ouest en est, et dont je n'ai eu à Sydney que quelques averses, mais qui a inondé Melbourne entre autres.
Désert de sable rouge, oui sable, même si il y a des "montagnes" ou des rochers, ce n'est d'après les géologues que des pierres qui ont roulés du Nord il y a quelques 600 millions d'années et que l'érosion a transformé en sable et les Uluru, Kata Tutja, Mont Conner, Kings Canyon et autres ne sont que des conglomérats de sable sédimentés et solidifiés de différentes manières au cours des millénaires.
Oui, rouge parce que c'est de la rouille !!! En fait tout ce sable a croisé et croise encore des particules de fer venu d'un territoire ferrugineux au nord.

Je dors au Haven, sympa backpacker avec piscine, mais un peu bruyant (près de la grand route) et un peu éloigné du centre d'Alice Springs (dix minutes à pied), je regrette le charme, la tranquillité et la proximité du Stuart Lodge des deux dernières fois. La prochaine fois, si prochaine fois il y a, j'irais au YHA.

Juste un résumé, les photos sont beaucoup plus parlantes que tout ce que je pourrais écrire. Et de toute façon ici, les choses se ressentent, se vivent, la communion avec la nature et le rock ne se racontent pas

Mardi, lever à 5h, le minibus nous récupère à 6h10 et départ pour Uluru, nom officiel et aborigène, l'ancien Ayers Rock imposé par les colons tombe en désuétude. Et c'est tant mieux.
Longue route, 472 km parsemé d'arrêts pipi-café-bière-icecream à Camel Farm, Erlunda, Curtin Springs et nous voilà déjà arrivé à Yulara, notre premier camp. Pendant qu'une équipe décharge la remorque des vivres et ustensiles de cuisine qui vont nous accompagner ces trois jours durant, une autre s'attaque à la cuisine préparer quelques salades pour nos sandwichs clubs du lunch. Les autres prennent des photos.
Et un petit panoramique depuis notre campement

Juste après le déjeuner, route jusqu'à Kata Tutja (les Olgas) nom signifiant plusieurs têtes en langue anangu.
Promenade, montée devrais-je plutôt dire jusqu'à la vallée de vents, pour se faire les mollets, deux bonnes heures de marche sous un soleil radieux et environs 35 degrés.
Retour à Uluru pour assister au coucher du soleil sur le roc. 19h10 ce soir, accompagné de "bubbles" australian sparking wine, autrement dit et en français du mousseux ! Pas mauvais au demeurant accompagné de crackers, d'humus et tzatziki.
Moins glamour que les touristes en autocar avec serveur queue de pie, table avec nappe et fauteuils pour regarder le soleil se coucher. Mais plus sympa.
Diner au camp et dodo presto.

Mercredi, lever 4h44 pour être au départ de la promenade au pied d'Uluru aux environs de 6h et se trouver bien placé à 6h44 pour le lever du soleil, qui est toujours une palette de couleurs fantastique qui n'a d'équivalent que le coucher !
C'est là que je m'aperçois, au bout de quelques minutes de marche, qu'ils (la communauté anangu et la direction des parcs nationaux) ont changés le tracé du parcours, est maintenant plus éloigné de la base du rocher, résultat : meilleur pour faire des photos d'ensemble, mais moins de communion avec le roc ! C'est la partie sacrée réservée aux hommes.

Après trois heures de marche tranquille, on visite le Centre Culturel Aborigène, qui nécessiterais nettement plus de temps pour mieux appréhender la culture et la vie de ces peuples.
Un crochet par l'aéroport (pour déposer les japonais qui nous avaient rejoins hier à midi, juste pour le coucher de soleil et l'ascension d'Uluru. !! Ce qui ne devrait pas se faire, étant un lieu sacré !)(La montée du roc a chuté de 74% des visiteurs qui en faisaient l'ascension dans les années 90, à 38 % aujourd'hui. Il n'y a bientôt plus que les japonais qui font l'ascension !) et picnic au camp que nous allons quitter tout à l'heure pour rouler en direction de Kings Canyon.
Arrivée prévue, fin d'après-midi. Dîner d'une potée de poulets et légumes à la mode du bush. Et dodo !

Jeudi, lever 4h30 et départ pour Kings Canyon dont le camp n'est éloigné que de quelques dizaines de kilomètres. Et nous voilà à pied d'oeuvre !! Redge, notre guide a choisi d'attaquer par le côté opposé.
Côté de la montée d'escaliers raides comme une échelle où avait fini mon parcours de 2001. Compensation positive, la descente finale sera plus calme et moins raide !!!! ;-)

Le Canyon est fabuleux au lever du soleil, (en 2001, nous avions fait le tour plus tard) moins de monde sur le chemin, mais le jardin d'Eden et son mini lac est encore plongé dans l'ombre et personne ne se baigne. Encore trois heures de marche et déjà la descente sur le parking, retrouver notre bus et retour dans le calme (tout le monde ou presque dort, tellement fatigué par ces trois jours d'intenses marches dans la nature) sur Alice Springs avec un arrêt lunch au Mont Ebenezer.

Encore une fois, va voir les photos qui te donneront davantage envie (je l'espère) de venir vivre ça par toi même. Ca reste définitivement une des meilleures et plus belles expériences de ma vie. Pourtant riche (en expériences) lol

Alice est morte et déserte dès 17h30 à la fermeture des commerces, à l'exception de deux ou trois bars et restaurants, le Bojangles où j'ai mangé lundi soir, plus vieux bistrot d'Alice, aujourd'hui saloon en live sur le web et le Red Ochre où j'ai mangé ce soir, excellent spare ribs, mais où on te pousse gentillement dehors à partir de 21h30. Il n'y avait d'ailleurs ce soir une majorité de francophones : une table de brussellois, une table de bretons avec qui j'ai fait le safari, une table de ... , moi et la serveuse de Nantes !
Ce qui me change du safari et des backpackers où les alemands et les allemandes surtout sont en majorité, je savais depuis longtemps qu'ils voyageaient beaucoup, mais cette année qu'est ce qu'ils sont nombreux. C'est vite vu, sur le safari elles étaient les deux tiers.

A l'exception notoire aussi de Coles, supermarché qui ferme à minuit, mais qui est désert à part la demi-douzaine d'employés. Je ne suis pas sûr que les trois ou quatres clients remboursent les frais d'électricité et de personnel.
Et des aborigènes qui tiennent des conciliabules bruyants à chaque coin de rue, sont-ils ivres, sont-ils entrain de s'engueuler sont-ils simplement en grande conversation ??? Mais après tout ils sont chez eux.

Et voilà, vite au lit, demain Melbourne

lundi 8 mars 2010

stress, STRESS


En route pour l'aéroport, direction Alice Springs, réveillé à 7h00 par un appel inconnu, (ce n'est d'ailleurs pas le premier depuis que je suis arrivé ? Ben ? Zacharias ? les deux ???) juste un peu tôt par rapport à l'horaire prévu, rien de grave j'aurais plus de temps pour le short black ! :-)
Ultime short black tranquille à Hyde Park et métro.
Premier arrêt à Central Station, les haut-parleurs annoncent que le train sur la voie d'à côté partira pour l'aéroport avant le notre. Tout le monde descend, et sur le quai, juste avant de monter dans l'autre train, je m'aperçois que je n'ai plus ma sacoche à netbook avec mon passeport, boarding pass et camera ! Je remonte en 4e dans le train que je viens de quitter : rien !
Je n'ai pu l'oublier qu'au café, retour immédiat à la case départ, y a intérêt à aller vite si je veux pas rater mon avion. Je ne suis pourtant pas coutumier du fait ! Comment et pourquoi l'ai-je oublié ???
Heureusement, mon sac m'attend sur le bar, je l'arrache à la volée et me voilà reparti pour l'aéroport avec cette fois TOUS mes bagages.
Finalement j'arrive au check-in juste 5 minutes avant l'heure. Je l'ai échappé belle. Pas terrible pour mon coeur tout ça.... enfin, il a pas lâché, c'est donc qu'il va encore pas trop mal.

dimanche 7 mars 2010

A travers Sydney



Toutes les photos de Sydney.


Samedi, visite au marché aux puces de Surry Hills, une heure à pied dans un quartier que je n'avais encore jamais exploré, mais si le coin est sympa, les puces ne valent pas le détour. Pic-Nic à Central Station où je n'étais jamais allé non plus, et pourtant c'est tout aussi près de Hyde Park que CBD ou l'Opera House.



Petite promenade dominicale à jusqu'à Circular Quay en passant par l'Opera et le Botanic Garden. Et la cathedrale St Mary.
Quelques photos de l'Opera, vu depuis les marches l'endroit où se trouvait Spencer et les marches vides... absentes de nudités depuis son shooting.
J'en profite pour déjeuner au Pavillon, restaurant classe au milieu des essences rares et de l'harboreticum, dont le chef fait ample usage. Un barramundi (poisson d'eau douce à chair blanche, délicate et parfumée) aux fines herbes servi avec risotto aux crabes pour un prix (37 AUD avec café et truffe) tout ce qu'il y a de plus raisonnables pour ce genre de maison.


Et attention au soleil, même si le ciel est couvert et surtout avec un peu voire beaucoup de vent, on ne le sent pas, mais il tape. Résultat, joli coup de soleil sur le crâne. Demain à Alice, et surtout après demain à Uluru, ne pas oublier casquette et chapeau !

mercredi 3 mars 2010

Qu'il et doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous*

Déjà quatorze jours que je suis parti, et j'ai l'impression qu'il y a des mois que j'ai quitté notre bonne vieille europe.
Quand tout s agite, façon de parler... Sydney est plutôt calme en comparaison avec d'autres métropoles, on dirait qu'il n'y a pas de stress, les gens ne courent pas et
Ca fait déjà une semaine que je suis à Sydney et je n'ai encore rien fait. Façon de parler, si je fais abstraction de Mardi Gras, Spencer Tunick, quelques promenades, etc Est-ce la douceur et le calme de cette ville sans stress, (à tout le moins apparent) ?
Hier j'ai pris mes billets d'avion pour Alice Springs et Melbourne, j'ai booké mon trek à Uluru, Je partirais de Sydney lundi prochain. Ce matin j'ai payé mon lit dans mon dortoir jusqu'à lundi.
Il va falloir que je revienne car pas eu le temps de faire et voir tout ce que j'avais envie,... il me semble déjà avoir écrit cela en 1999 !

Hier, encore un super diner pour un prix plus qu'agréable, en diagonale de l'hôtel, à l'angle de Hyde Park, un restaurant thai le MDthai qui ne paie pas de mine et avec un serveur.............
J'y ai mangé une soupe TomKaKai aux gambas (généreuses) et un Beef Green Curry excellent, tout ça pour 34 AUD.

Ensuite, petite bière au Colombian et en rentrant, un dernier stop au Midnight Shift pour voir si par hasard il y aurait une créature intéressante.....
Effectivement, il y a un petit que j'ai déjà repéré hier, mais il me semble vénal. Et tu sais à quel point je suis allergique à ces problèmes de sous.

Je m'approche des billards et je vois un petit asiat qui dispute une partie avec ce qui me semble être son mec, et qui m'a l'air fort sympathique, je le regarde, il me regarde tout en poursuivant sa partie. Je le dévisage, et j'ai la forte impression de l'avoir déjà vu.
Il pose sa queue (de billard) et se dirige vers les toilettes, je le suis et m'installe à côté de lui. Il me mate, je le mate, je lui dis Ben ! Il me répond : Are you swiss ? Are you Jean ?
C'est BEN !!!!
Neuf ans après notre première rencontre, quasiment jour pour jour et quasiment au même endroit à quelques mètre près, à côté des billards. Entre temps il est devenu pro du billard, il me confie un peu plus tard, gagner régulièrement quelques tournois amateurs.

Il termine sa partie de billard, me rejoint, on boit une bière, il hèle un taxi et on part au lit. ! :-) :-) :-)

*titre d'une émission de FranceInter, d'il y a longtemps.

lundi 1 mars 2010

A poil sur les marches de l'opéra

Non, pas tout seul, juste quelques milliers (5200 d'après les journaux) dont au moins trois genevois ! Eh oui, je pensais questionner Facebook pour voir s'il y avait d'autres genevois, lorsque en tournant la tête, je découvre deux têtes connues. Incroyable, mais vrai ! J'ai toujours dit que notre planète n'était qu'un petit village.
Quelques liens avec des photos de l'évènement ici ou ou ici encore ici sinon google.

Mais poser pour Spencer Tunick, c'est être au pied de l'Opera à 4 heures du matin, soit tu te lèves tôt, soit tu sors de disco à 3h30 et après une petite marche sympa à travers Hyde Park et le long du jardin botanique pour rejoindre l'esplanade. Et ensuite tu attends, surtout attendre.... que le soleil se lève et que le maître soit arrivé. En plus ce n'est pas un jour de grande chaleur, il fait plutot frisquet aujourd'hui.
En attendant, longtemps, très, trop longtemps, soit tu bois un petit café, soit un hotdog, à tes frais cela va sans dire, ou comme beaucoup un petit roupillon dans le gazon humide (heureusement, on nous a remis un sac en plastique pour ranger nos vêtements, en attendant il sert d'isolant) du magnifique Royal Botanic Garden encore plongé dans le noir, vu que le lever du soleil n'est pas prévu avant 6h30 !! Je n'ai toujours pas compris pourquoi faire venir les "acteurs" sitôt !
Finalement, Spencer est arrivé, il nous donne ses dernières instructions et le feu vert pour se déshabiller et se mettre en place sur les marches de l'Opera House.
Expérience intéressante que de voir qu'en deux minutes, tout le monde est à poil, sans trop mater les autres, quoique...... et se dirige tranquillement vers sa position.
Ensuite, Spencer dit tout le monde regarde le ciel, les bras en haut, une série de shooting, sa camera plante.... vrai de vrai, on recommence, les hélicos de la presse nous tourne par dessus les têtes. Et on change de position, tout le monde couché, shooting, tout le monde embrasse (ou serre dans ses bras, c'est selon) son/sa chéri(e) son voisin, super que d'étreindre un petit japonais jamais vu et de se réchauffer dans ses bras. Tout le monde face à moi, re-shooting, etc. les photos...... quelques unes ici les autres faudra acheter (cher ?) chez Tunick.
Et voilà, c'est déjà 9 heures, le shooting sur l'esplanade est terminé.
Une partie est invitée à s'asseoir dans l'opéra pour une autre série, tandis que les autres sont invités à attendre encore dans le gazon une ultime série vers 10h30 / 11h Je ne sais pas si le shooting dans la prairie a pu avoir lieu, car tous ceux qui comme moi, n'étaient pas à l'intérieur, se sont rhabillés et sont partis. Ce sont les seules photos que j'ai réussi à faire, au début il faisait nuit et ensuite nous étions dépouillés. Je doute que beaucoup soient revenus deux heures plus tard.

Et aujour'hui (mardi) les courriers des lecteurs des quotidiens locaux, sont pleins de réclamations : justice à deux vitesses, etc, car la nudité en public est interdite. Et donc amendable, donc plein de gens qui se sont faits amendés parce que nu sur une plage, râlent !!